UEMOA : réduction attendue à 3,2 % du PIB en 2026

UEMOA réduction attendue à 3,2 % du PIB en 2026

Amadou Coulibaly, ministre ivoirien de l’Économie et président du Conseil des ministres de l’organisation, a présenté cette perspective lors de la troisième session ordinaire tenue au siège de la BCEAO à Dakar.

Grâce à une meilleure performance dans la mobilisation des ressources fiscales et à un contrôle renforcé des dépenses publiques, l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s’oriente vers une consolidation de ses finances publiques. Le déficit budgétaire devrait s’établir à 3,2 % du PIB en 2026, contre 3,7 % en 2025 et 5,1 % en 2024, selon les prévisions annoncées à Dakar.

C’est Amadou Coulibaly, ministre ivoirien de l’Économie et des Finances et président du Conseil des ministres de l’UEMOA, qui a partagé ces perspectives lors de la troisième session ordinaire du Conseil, tenue au siège de la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dans la capitale sénégalaise. Il a souligné que cette amélioration est le fruit des efforts consentis par les États membres pour optimiser les recettes fiscales tout en maîtrisant les dépenses courantes.

Une croissance soutenue dans la sous-région

La dynamique économique reste favorable. La zone UEMOA a enregistré une croissance de 6,5 % du PIB au deuxième trimestre 2025, légèrement en retrait par rapport aux 7,0 % du trimestre précédent, mais toujours robuste. La croissance annuelle du PIB réel est estimée à 6,3 % pour 2025, un niveau équivalent à celui de 2024. Elle est portée par la consommation intérieure et les investissements dans les secteurs des transports et de l’énergie.

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L’environnement des prix s’est également amélioré. Le taux d’inflation est descendu à 0,6 % au deuxième trimestre 2025, contre 2,2 % précédemment. Sur l’ensemble de l’année, l’inflation moyenne devrait se limiter à 1,2 %, contre 3,5 % en 2024. Cette tendance est attribuée à une bonne disponibilité des produits vivriers locaux et à la baisse des coûts des denrées alimentaires et de l’énergie importées.

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Le solde extérieur de la région bénéficie d’un renforcement des exportations, notamment dans le secteur des hydrocarbures, et de la mobilisation accrue de financements extérieurs par plusieurs pays membres. Ces évolutions contribuent à renforcer la stabilité macroéconomique de l’Union.

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