Gabon : le gouvernement associe le secteur privé à l’élaboration de la loi de finances 2026

Au cours de la rencontre du 23 juillet, les autorités ont demandé aux entreprises de fournir leurs projets d’investissement prévus, ainsi que leurs prévisions en matière de création d’emplois pour l’année prochaine.

Le ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances, de la Dette et des Participations, Henri‑Claude Oyima, a invité la Fédération des entreprises du Gabon (FEG) à une séance de travail le 23 juillet 2025. L’objectif était d’associer le secteur privé à la préparation de la loi de finances 2026, afin d’élaborer un budget plus inclusif, réaliste et équilibré.

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Transparence et dialogue au cœur du processus

Au cours de cette rencontre, le ministre a exposé les principales orientations de la stratégie gouvernementale à mettre en œuvre pour la prochaine loi de finances. Il a insisté sur l’importance d’une méthode ouverte et collaborative. « Nous ne voulons pas avancer sans la contribution du secteur privé », a-t-il déclaré. Selon lui, cette démarche traduit une volonté de transparence et de sincérité dans l’action publique.

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Le gouvernement a sollicité auprès des entreprises trois indicateurs clés, dont leur contribution à la création de richesse, leurs plans d’investissement et leur capacité à générer des emplois en 2026. Ces informations permettront d’élargir le périmètre des prévisions budgétaires au-delà des seules dépenses publiques. « Jusqu’à présent, l’investissement privé était ignoré dans le calcul global. Vous investissez massivement, et cela doit être pris en compte », a souligné Oyima.

Vers une croissance accélérée et durable

Ce dialogue s’inscrit dans le cadre du Plan national de croissance et de développement (PNCD 2026-2030), qui vise un taux de croissance de 10 %. Pour atteindre cet objectif, le gouvernement mise sur un partenariat étroit avec le secteur privé, moteur de création d’emplois, de diversification économique et de réduction de la pauvreté.

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La ministre de la Planification et de la Prospective, Louise Mvono, ainsi que le ministre de l’Économie numérique et de l’Innovation, Mark Alexandre Doumba, ont également participé à cette concertation. Leur présence souligne l’approche transversale et multisectorielle de cette initiative. Pour le gouvernement comme pour le patronat, la réussite de la loi de finances dépendra désormais de la qualité de cette co-construction entre pouvoirs publics et acteurs économiques.

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