Selon la MINUSCA, les opérations de vote ont bénéficié de la mise en œuvre effective du Plan intégré des élections, avec le déploiement des forces centrafricaines appuyées par les contingents onusiens pour protéger électeurs et matériel électoral.
La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en Centrafrique (MINUSCA) s’est voulue rassurante sur le déroulement du quadruple scrutin organisé dimanche 28 décembre en République centrafricaine. Malgré un climat politique et sécuritaire délicat, la mission onusienne affirme que les élections se sont tenues dans des conditions globalement sereines.
Un dispositif sécuritaire renforcé sur l’ensemble du territoire
Selon la MINUSCA, les opérations de vote ont bénéficié de la mise en œuvre effective du Plan intégré de sécurisation des élections (PISE). Les forces de défense et de sécurité centrafricaines, appuyées par les contingents onusiens, ont été déployées pour assurer la protection des électeurs, des bureaux de vote ainsi que du matériel électoral, avant, pendant et après le scrutin.
Des patrouilles mixtes et une présence dissuasive accrue ont permis de limiter les incidents et de garantir la libre expression du vote. La mission des Nations Unies assure qu’elle restera mobilisée durant la période postélectorale afin de contribuer au maintien de la stabilité.
Un scrutin d’envergure nationale et internationale
Le quadruple scrutin, présidentiel, législatif, régional et municipal, s’est déroulé dans 6 762 bureaux de vote répartis au sein de 3 910 centres sur l’ensemble du territoire centrafricain. Soixante-deux bureaux ont également été ouverts à l’étranger pour permettre à la diaspora de participer.
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Au total, près de 2,4 millions d’électeurs étaient inscrits. Les opérations de vote se sont tenues de 6 heures à 18 heures, conformément au calendrier établi par les autorités électorales.
Mise en garde contre la désinformation en ligne
Dans la soirée de dimanche, l’Autorité nationale des élections (ANE) a alerté sur la diffusion de fausses statistiques et de prétendus résultats circulant sur les réseaux sociaux. Son président, le Dr Morouba Mathias Barthelémy, a dénoncé des tentatives de manipulation susceptibles de semer la confusion et de fragiliser la crédibilité du processus électoral.
L’ANE a rappelé qu’elle demeure la seule instance habilitée à centraliser et à publier les résultats provisoires, exclusivement via ses canaux officiels. Elle a appelé citoyens, acteurs politiques et médias à la prudence face aux informations non vérifiées.
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Une présidentielle sous haute attention
La présidentielle a opposé sept candidats validés par la Cour constitutionnelle, dont le président sortant Faustin-Archange Touadéra, en lice pour un troisième mandat. Ce scrutin s’inscrit dans un contexte marqué par des défis sécuritaires persistants et des débats autour de l’inclusivité du processus électoral.
Les résultats officiels du quadruple scrutin sont attendus le 5 janvier 2026, une échéance déterminante pour l’avenir politique du pays.
