L’avocat a été interpellé en août 2024 et mis en examen pour «complot contre la sûreté de l’État» et «association de malfaiteurs».
Le jeudi 27 novembre à Ouagadougou, la famille de Maître Guy Hervé Kam a connu une nouvelle désillusion : le pourvoi en cassation de l’avocat et leader du mouvement politique Sens, visant sa remise en liberté, a été rejeté.

Guy Hervé Kam a été arrêté en août 2024 et mis en examen pour «complot contre la sûreté de l’État» et «association de malfaiteurs». Initialement placé au secret, il a ensuite été transféré à la Maison d’arrêt et de correction des armées, où ses avocats et sa famille ont pu lui rendre visite.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Arguments de la défense
Les avocats de Guy Hervé Kam ont soutenu que le parquet n’avait présenté aucun élément permettant d’établir des indices «graves et concordants» depuis plus d’un an, susceptibles de prouver la participation de l’ex-leader du Balai citoyen à un complot contre la junte. Selon eux, l’arrestation constitue une détention abusive et illégale, et ils demandaient l’annulation des ordonnances de mise en examen.
Lire : Burkina Faso : tollé dans le milieu judiciaire après plus d’un an de détention jugée illégale d’un avocat
Si le premier président de la Cour de cassation a jugé certains arguments recevables sur la forme, il les a toutefois rejetés sur le fond. Les motifs détaillés de cette décision n’ont pas encore été communiqués et seront transmis aux avocats dans les jours à venir. En attendant, Guy Hervé Kam entame son seizième mois de détention.







