Selon les membres du parti politique, l’avocat sera accompagné dans cette course par Jude Lodjou, choisi pour briguer la vice-présidence.
À l’issue d’un Conseil national tenu dans la nuit de lundi à mardi, le principal parti d’opposition béninois, « Les Démocrates », a officiellement investi Me Renaud Agbodjo comme son candidat à l’élection présidentielle prévue pour le 12 avril 2026. Il sera accompagné dans cette course par Jude Lodjou, choisi pour briguer la vice-présidence.
Cette décision a été prise après une journée agitée, marquée par des hésitations internes et des discussions prolongées. Le parti a connu plusieurs heures de tractations nocturnes, suite au retrait en Conseil national des délégués, venus débattre de la meilleure stratégie à adopter.
Le parrainage, une menace persistante
Malgré cette investiture, la validation de la candidature de Renaud Agbodjo reste incertaine. Le système de parrainage imposé par la loi béninoise, qui exige un minimum de 28 signatures d’élus, place « Les Démocrates » dans une position délicate. Alors qu’ils semblaient atteindre ce seuil, le retrait d’un député, ayant initialement remis son formulaire avant de se rétracter, ramène le total à 27 parrainages, soit un de moins que le minimum requis.
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La situation s’est compliquée davantage lorsqu’un juge du tribunal de Cotonou a ordonné la restitution du formulaire de parrainage au parlementaire concerné. Ce revers oblige désormais le parti à trouver un parrain supplémentaire avant la date limite de dépôt des candidatures, sous peine de voir son dossier rejeté.
Appels à l’unité
Dans un contexte de tensions internes, le député Kamel Ouassagari, candidat évincé lors du processus de désignation, a réagi sur les réseaux sociaux. Il a appelé à « un sacrifice pour l’avenir du peuple », tout en soulignant le risque d’invalidation du dossier faute de parrainage complet. Une déclaration perçue par certains comme un appel à la solidarité, par d’autres comme un signal d’alerte.
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Pendant ce temps, le président sortant Patrice Talon a confirmé qu’il ne sollicitera pas de troisième mandat, conformément aux limites imposées par la Constitution béninoise.
