RD Congo : l’armée se dote de son premier navire militaire patrouilleur haute mer

Selon les autorités, ce bateau est destiné à renforcer la surveillance des côtes congolaises et à dissuader toute forme d’intimidation émanant des marines des pays voisins.

Hier, lundi 10 mars 2025, la République démocratique du Congo (RD Congo) a célébré l’entrée en service de son tout premier navire patrouilleur haute mer, le PHM-P142, baptisé « Alternance pacifique 24 janvier 2019 ». Cette cérémonie marquante s’est déroulée au port de Boma, situé dans la province du Kongo-Central.

L’événement a réuni de nombreuses personnalités politiques et militaires, dont le ministre de la Défense, Guy Kabombo Muadiamvita, le chef d’état-major général adjoint des Forces armées de la RDC (FARDC), le lieutenant-général Ychaligonza Nduru, l’amiral Kuyandi Lukombo, chef d’état-major de la force navale, ainsi que le vice-gouverneur du Kongo-Central, Prosper Ntela.

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Un navire pour renforcer la défense nationale

Lors de son discours, Guy Kabombo Muadiamvita souligne que ce navire de guerre a pour objectif principal de renforcer la sécurité nationale face aux menaces de groupes armés et d’autres activités illicites. Il va être déployé pour effectuer des patrouilles régulières le long des frontières maritimes, fluviales et lacustres du pays, particulièrement dans un contexte marqué par les tensions avec le Rwanda.

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Le vice-premier ministre de la Défense a exprimé sa reconnaissance envers le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour son rôle déterminant dans l’acquisition de ce navire de guerre. Ce dernier est destiné à renforcer la surveillance des côtes congolaises et à dissuader toute forme d’intimidation émanant des marines des pays voisins.

Garantir la sécurité des frontières maritimes

Le chef d’état-major général adjoint des Forces armées a également mis en avant l’importance de ce patrouilleur dans le cadre de la protection des pêcheurs et des acteurs économiques du secteur maritime congolais, souvent confrontés à des abus de la part des marines étrangères. Selon lui, la RDC doit s’assurer que ses 10 000 kilomètres de frontières maritimes, qui représentent 40 % de ses frontières liquides, soient protégées.

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Il a aussi assuré que des efforts seront faits pour doter les 22ᵉ et 33ᵉ groupements navals de la RDC des équipements nécessaires afin de sécuriser le fleuve Congo et ses affluents, consolidant ainsi la souveraineté du pays sur ses eaux territoriales.