La décision prise lors du Conseil des ministres de novembre marque l’aboutissement du processus de réformes visant à maximiser les retombées financières de l’industrie minière.
Lors du Conseil des ministres de ce mois de novembre, les décrets d’application précisant les modalités de mise en œuvre de la réforme du nouveau code minier adopté cette même année au Burkina Faso ont enfin été approuvés. Cette décision marque l’aboutissement du processus de réformes visant à optimiser les retombées financières de l’industrie minière.
Un des conseils des ministres
L’un des décrets clés introduit la durée des conventions minières, qui est désormais fixée à cinq ans. Auparavant, ces conventions couvraient la durée de vie de la mine. Cette révision permet aux autorités burkinabè de réexaminer et de réajuster les termes des conventions à intervalles réguliers, en fonction des évolutions du secteur.
Augmentation de la participation de l’État dans les mines
Une autre mesure importante concerne la modification importante concernant la participation de l’État dans l’exploitation minière. Désormais, l’État disposera d’une participation de 15 % dans les mines, contre seulement 10 % selon l’ancien code. Cette augmentation vise à renforcer la part du pays dans les bénéfices générés par les activités minières.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Un autre décret introduit des dispositions permettant d’ouvrir le capital des entreprises minières aux investisseurs nationaux. Cette initiative vise à encourager la participation des acteurs locaux dans le secteur minier, renforçant ainsi l’inclusivité et le développement économique national.
Lire : Burkina : Lilium Mining perd les mines de Boungou et Waghion
En attendant de mesurer l’impact concret de ces réformes sur les revenus miniers, il est à noter que le secteur minier burkinabè, principalement axé sur l’exploitation de l’or, constitue un pilier essentiel de l’économie du pays. Selon l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE), en 2021, le secteur minier représentait 19,25 % des recettes publiques, 14,34 % du PIB et 79,02 % des exportations du Burkina Faso.
Notre Afrik
D’après le tribunal international, cette sollicitation vise à recueillir des informations et des preuves de la part de toutes les parties prenantes. alors que les combats continuent dans l’est de la république démocratique du congo, le bureau du procureur (bdp) de la cour pénale internationale (cpi) a lancé un appel pressant à la coopération pour...
Les négociations, qui se sont étendues sur trois jours, marquent les premières discussions entre le mouvement des forces démocratiques de casamance et les nouvelles autorités. le premier ministre sénégalais, ousmane sonko, et la rébellion indépendantiste de casamance (sud) ont signé, dimanche 23 février, en guinée-bissau un accord qui vise à instaurer une paix durable dans...
Les chefs militaires des huit pays de l’eac et des 16 de la sadc vont se réunir dans les cinq jours pour proposer des recommandations techniques en vue de la mise sur pied de cette résolution. réunis en sommet ce samedi 8 février 2025 en tanzanie, les leaders des pays d’afrique australe et de l’est...
Dans un communiqué diffusé le dimanche 22 décembre 2024, les dirigeants militaires des trois pays décrivent la démarche de l’organisation comme une « tentative de déstabilisation » venant de l’extérieur. les autorités militaires des trois pays du sahel, le mali, le niger et le burkina faso, ont exprimé leur rejet du délai de six mois accordé par...