Cette consultation populaire s’inscrit dans le programme établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions.
Depuis plusieurs semaines, la révision de la Constitution gabonaise suscite des débats passionnés au sein de la classe politique et de la société civile. Les autorités de la transition ont annoncé, jeudi soir, dans un communiqué, que le référendum sur la nouvelle Constitution est programmé pour le 16 novembre prochain. Ce référendum s’inscrit dans le cadre du calendrier établi par le Comité pour la transition et la restauration des institutions (CTRI). « Le Conseil des ministres a exprimé sa satisfaction quant à l’avancement du projet de nouvelle Constitution », indique le communiqué, précisant que « cette étape cruciale a permis au Gouvernement de la Transition, au CTRI et au Parlement de la Transition d’examiner en profondeur les amendements proposés par les parlementaires, réunis en constituante ».
Une campagne référendaire imminente
La campagne pour le référendum devrait débuter au début de novembre, offrant ainsi aux différents courants politiques l’opportunité de présenter leurs arguments. Si certains acteurs, notamment ceux en faveur du « OUI », mènent déjà des actions de campagne, d’autres expriment des inquiétudes concernant la rapidité du processus et le contenu de la nouvelle Constitution. Cette réforme, selon ses partisans, vise à améliorer la transparence et la gouvernance tout en assurant une séparation plus claire des pouvoirs. Le projet de Constitution a été remis plus tôt dans la journée par le président de la Transition au Premier ministre, Raymond Ndong Sima, à l’issue d’un séminaire gouvernemental consacré à l’adoption de l’avant-projet.
Un rendez-vous démocratique essentiel
Les électeurs gabonais, désormais informés de la date du scrutin, ont la responsabilité de s’engager dans ce rendez-vous démocratique crucial. En effet, ils devront décider de l’orientation que prendra le Gabon à l’issue de cette transition historique. Le Parlement gabonais, qui s’est réuni du 12 au 22 septembre en Assemblée constituante pour examiner le projet de Constitution, a remis son rapport aux autorités de la transition le 8 octobre.
Lire : Gabon : en attendant une nouvelle constitution démocratique…
Structuré en 12 titres et 24 chapitres, le projet de nouvelle Constitution prévoit notamment l’instauration d’un régime présidentiel sans Premier ministre, avec un mandat présidentiel de 7 ans renouvelable une fois, et exige que tout candidat soit né de parents gabonais.
Notre Afrik
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