Le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, a inspecté les installations pour se rassurer que cette mesure est effectivement mise en œuvre.
La télévision publique nigérienne a rapporté le jeudi 13 juin que Niamey a ordonné depuis le 6 juin dernier la fermeture des vannes du pipeline qui relient le nord-est du Niger au port de Sèmè-Kpodji au Benin. Le ministre nigérien du Pétrole, Mahaman Moustapha Barké, a personnellement inspecté les installations dans la région d’Agadem pour se rassurer de l’effectivité de la mise en pratique de la mesure. Lors de son passage à la station de Mélec, il a donc confirmé que les vannes étaient bel et bien fermées.
Dans les autres stations, telles que Koulélé, où le flux de pétrole vers le Benin s’est poursuivi malgré les mesures de fermeture des vannes, le ministre a insisté sur leur arrêt immédiat. Des chaînes, des cadenas et des scellés ont été apposés sur toutes les vannes. Devant des représentants nigériens et des partenaires chinois des stations, le ministre déclare que : « Quelques soient les coûts encourus, nous sommes prêts à en assumer les conséquences ». Ce pétrole revêt une importance cruciale pour les économies des deux nations ainsi que pour l’entreprise chinoise Wapco qui en assure l’exploitation. « On ne peut pas accepter d’être assis pendant que notre pétrole est en train d’être volé par d’autres personnes » parce que « nous ne sommes pas présents là où on doit le charger », explique le ministre du pétrole.
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Ces dernières semaines, les tensions entre les deux nations voisines ont considérablement empiré. Le point majeur de cette discorde réside dans le refus du Niger de réouvrir sa frontière. La semaine dernière, cinq employés nigériens de Wapco-Niger ont été appréhendés au port de Sèmè-Kpodji. Niamey a qualifié cet acte de kidnapping et a affirmé sa détermination à « prendre toutes les mesures nécessaires pour obtenir la libération inconditionnelle de ses citoyens pris en otage. » Selon les autorités nigériennes, cette équipe était en mission au Bénin pour superviser le chargement de pétrole. De leur côté, les autorités judiciaires béninoises estiment qu’au moins deux d’entre eux sont « des agents nigériens » entrés sur le site avec de faux badges. Les cinq individus devaient comparaître devant un procureur jeudi.
Sonia Feugap avec AFP
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