Cette décision, valable pour une période de six mois renouvelable, concerne l’ex-président Paul-Henri Sandaogo Damiba, ainsi que d’anciens ministres et journalistes tous accusés de participation à des actes terroristes.
Les autorités burkinabè ont décidé de geler les biens et les ressources économiques de plus d’une centaine de personnes physiques et morales. Cette mesure, instaurée par un arrêté signé par le ministre de l’Économie et des Finances, Aboubacar Nacanabo, cible tout actif susceptible d’être utilisé pour financer ou soutenir des activités terroristes. Entrée en vigueur le 19 novembre, cette décision peut être prolongée pour une période supplémentaire de six mois après son expiration. Par ailleurs, les personnes concernées sont également soumises à une interdiction de voyager pendant cette période.
Un des conseils des ministre
Parmi les individus visés par cette mesure figurent plusieurs personnalités, dont l’ex-président de la transition, Paul-Henri Sandaogo Damiba, ainsi que les anciens ministres des Affaires étrangères, Djibrill Bassolé et Alpha Barry. Des journalistes et plusieurs militaires récemment exclus de l’armée sont également concernés. Tous ces individus sont accusés d’être impliqués dans des actes de terrorisme ou de financement du terrorisme.
Enlèvements et détentions
Le lieutenant-colonel Yves Didier Bamouni, ancien collaborateur de Paul-Henri Sandaogo Damiba et responsable des opérations militaires sous sa présidence, fait également partie des personnes visées par cette décision. Accusés de vouloir renverser le capitaine Traoré, certains ont été enlevés par des hommes armés à Ouagadougou en juillet dernier.
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Ils sont actuellement détenus dans un lieu secret par les services de renseignement. Avant la décision de gel de leurs biens, Damiba et Bamouni avaient été radiés de l’armée début octobre, pour des « fautes jugées particulièrement graves », aux côtés de quatorze autres officiers et sous-officiers.
Les autres officiers impliqués
D’autres officiers militaires sont également concernés par cette mesure, tels que le lieutenant-colonel Roméo Ouoba, ancien commandant des opérations spéciales, et le commandant Sékou Ouédraogo, ancien directeur adjoint de l’Agence nationale de renseignement (ANR). Accusés de déstabilisation, ces deux hommes ont quitté le Burkina Faso et se trouvent actuellement en fuite. Leur absence marque leur implication dans cette série d’événements, selon les autorités.
Lire : Côte d’Ivoire : gel des avoirs de 29 personnes liées au terrorisme
La liste des personnes visées par ce gel des avoirs inclut également des individus moins connus, tels que des bergers, des maîtres et élèves coraniques, des éleveurs, des cultivateurs et des commerçants. Ces personnes, originaires à la fois du Burkina Faso et du Mali, sont accusées d’association de malfaiteurs terroristes, d’entraînement au combat, de complicité dans des actes terroristes, ou encore de détention illégale d’armes à feu.
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