Une requête a été déposée auprès du Conseil constitutionnel. Cette requête vise à obtenir « un jugement sur le véritable vainqueur des élections ».
À la suite de la proclamation des résultats des élections générales au Mozambique, le jeudi 24 octobre dernier, le parti Podemos a saisi le Conseil constitutionnel du Mozambique pour exiger un nouveau comptage des voix. L’opposition dénonce de nombreuses irrégularités observées durant le processus électoral. Le parti a déposé un recours comportant plusieurs centaines de pages auprès de l’institution. Cette requête vise à obtenir « un jugement sur le véritable vainqueur des élections ». Cette démarche inclut la remise de près de 300 kilos de documents à la CNE, censés prouver leur victoire.
Protestation contre les résultats des élections générales
Selon leurs estimations, le candidat de Podemos, Venancio Mondlane, aurait obtenu 53,30 % des voix à la présidentielle, et le parti revendique 138 sièges sur 250 au Parlement. Ces chiffres diffèrent considérablement des résultats officiels publiés par la Commission électorale nationale (CNE), qui attribuent 71 % des suffrages à Daniel Chapo, candidat du Frelimo (parti au pouvoir), et 195 sièges à son parti. Le recours souligne des incohérences dans le décompte des voix, notamment des divergences entre le nombre de votants lors des scrutins présidentiel et législatif, ce qui suscite des soupçons de bourrage d’urnes.
Reconnaissance des incohérences
Le président de la CNE a lui-même reconnu publiquement des anomalies lors de l’annonce des résultats, ce qui, selon l’opposition, pourrait « influencer significativement le résultat global ». En conséquence, le parti Podemos demande l’annulation des élections dans les circonscriptions où des incohérences ont été constatées.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Ils exigent également que les bureaux électoraux fournissent les matériels utilisés pour établir les résultats transmis à la CNE, afin de faciliter un nouveau comptage.
Manifestations et violence
Suite à l’annonce de ces résultats, des milliers de personnes, principalement des jeunes, ont manifesté dans plusieurs villes pour dénoncer des fraudes et une élection « volée ». Une ONG locale a rapporté que, lors de ces manifestations, au moins 11 personnes ont été tuées. Le Centre pour la démocratie et les droits humains (CDD) a précisé que la province de Nampula (Nord) a été particulièrement touchée, avec six morts à déplorer.
Lire : Côte d’Ivoire : l’opposition réclame des réformes majeures du processus électoral
Aucune confirmation de ce bilan n’a été publiée par la police dimanche. Un porte-parole de la police nationale avait évoqué vendredi 20 blessés, sans faire mention de décès. Toutefois, la police locale a confirmé un mort à Nampula et un autre dans la province de Niassa (Nord), sans fournir d’autres détails. Plus de 450 personnes ont été arrêtées lors de ces manifestations, qui se sont répandues à travers le pays, en réaction à la contestation des résultats, notamment par Venâncio Mondlane, qui revendique la victoire.
Notre Afrik avec AFP
Selon la présidence de la rdc, cette initiative reflète la volonté du président félix tshisekedi de renforcer la diplomatie congolaise et de réaffirmer la position du pays sur la scène internationale. ce 18 décembre 2024, la république démocratique du congo (rdc) a officiellement lancé sa campagne pour obtenir un siège de membre non permanent au...
Deux mois après la désignation de judith suminwa en tant que première femme premier ministre, le président félix tshisekedi a dévoilé ce mercredi 29 mai la composition du nouveau gouvernement. cette administration comprend 54 membres, soit trois de moins que le précédent, et se compose de 6 vice-premiers ministres, 9 ministres d’état, 24 ministres, 4...
Aucun détail n’est dévoilé concernant la durée de leur séjour ou le programme précis. le communiqué se contente de mentionner des échanges avec les responsables nigériens. les anciens présidents béninois nicéphore soglo et thomas boni yayi se rendent ce lundi 24 juin au niger pour tenter de trouver une solution à la crise qui secoue...
Elu sur la base d’une promesse de rupture, le plus jeune président de l’histoire du sénégal continue l’apprentissage du pouvoir à l’ombre de son mentor et chef du gouvernement, ousmane sonko. les deux hommes commencent à essuyer les premières critiques de l’opposition. les sénégalais ont élu un, mais auront deux présidents. cette phrase répétée par...