Les candidats ne disposent que de deux semaines avant le premier tour du scrutin prévu le 24 mars prochain.
Les dix-neuf (19) candidats à la présidentielle 2024 au Sénégal sont en pleine campagne électorale depuis cinq jours. En cette période de carême, ils doivent convaincre au pas de course des citoyens qui iront aux urnes le 24 mars 2024. Soit deux semaines de campagne.
La pression que subissent ces derniers à une semaine de cet événement historique pour les sénégalais va de la responsabilité du président de la République Macky Sall. Selon le Conseil constitutionnel, la fixation de la date de l’élection et la convocation du corps électoral relèvent des privilèges légaux du chef de l’Etat.
La date du 24 mars pour le premier tour du scrutin proposée par Macky Sall le 7 mars dernier devant le Conseil des ministères entraine ainsi deux effets. Le premier est négatif puisque l’échéance est de courte durée pour les candidats qui doivent se déployer dans plusieurs villes du pays en quelques jours. Le deuxième effet est celui attendu par le peuple, car il marque la fin de la crise politique dans laquelle les sénégalais sont plongés depuis un mois.
La crise Politique
Initialement prévue le 25 février, le président de la République, dont le mandat arrive à terme le 2 avril avait prorogé la date de l’élection présidentielle au 15 décembre 2024. Le report avait alors provoqué dans le pays une crise politique à laquelle l’opposition et la partie civile ont fortement participé. Dans les rues, des affrontements entre les populations et les forces de maintien de l’ordre suivis des agressions sur des journalistes on plusieurs fois été enregistrés. Des affrontements qui ont obligés le président Macky Sall à convoquer d’urgence le conseil constitutionnel à l’issu duquel il a proposé une date avant la fin de son mandat.
Tatiana Kuessie
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