Selon le Président, l’objectif est de transformer l’armée ivoirienne en une force moderne et robuste, apte à assurer la sécurité du pays face aux défis futurs.
Lors de son discours à la nation prononcé à l’occasion des festivités du Nouvel An 2025, le Président Alassane Ouattara a annoncé le départ définitif des forces françaises présentes en Côte d’Ivoire depuis plusieurs décennies. Cette annonce marque une étape décisive dans le processus de renforcement de l’indépendance militaire et politique du pays. « Nous avons décidé du retrait concerté et organisé des forces françaises en Côte d’Ivoire. Ainsi, le camp du 43ᵉ BIMA de Port-Bouët sera rétrocédé aux Forces armées de Côte d’Ivoire dès ce mois de janvier 2025 », a déclaré le président.
Forces françaises en Côte d’Ivoire
L’objectif selon le Président est de faire de l’armée ivoirienne une force moderne et résiliente, capable de sécuriser le pays face aux enjeux de demain. Le camp militaire du 43ᵉ Bataillon d’infanterie de marine (43ᵉ BIMA), situé à Port-Bouët, va désormais porter le nom de « Général Ouattara Thomas d’Aquin », en l’honneur du premier chef d’état-major des armées de Côte d’Ivoire. Ce geste symbolique vise à honorer la mémoire de cette figure emblématique, dont l’engagement et la vision ont marqué l’histoire des forces armées ivoiriennes.
Renforcer les capacités des Forces armées ivoiriennes
Dans son allocution, le Président Alassane Ouattara a précisé que cette décision fait partie d’un processus plus large qui vise à renforcer les capacités des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
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« La Côte d’Ivoire est prête à assumer pleinement la gestion de sa sécurité nationale ; nous sommes fiers du chemin parcouru et des progrès réalisés par nos forces armées », a affirmé le Président.
Le contexte historique
Ce départ des forces françaises met fin à une présence militaire qui remonte à l’indépendance du pays et qui a évolué avec des ajustements stratégiques nécessaires, notamment lors des crises politiques et militaires.
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Cette décision intervient dans un contexte de redéfinition des relations entre la France et ses anciennes colonies africaines. En renommant le camp, le gouvernement ivoirien entend souligner l’importance des figures nationales et honorer ceux qui ont contribué à la défense du pays.
Lire : Tchad : les autorités demandent le départ des forces françaises d’ici au 31 janvier 2025
Le président Ouattara a enfin insisté sur le fait que ce tournant serait accompagné d’investissements renforcés dans les infrastructures, la formation et l’équipement des FACI. Ce départ constitue ainsi un symbole fort du regain de souveraineté de la Côte d’Ivoire et de sa volonté d’affirmer son indépendance en matière de sécurité nationale.
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