Dans une déclaration rendue publique le 12 octobre, l’organisation a exprimé sa disponibilité à appuyer les efforts menés au niveau national et régional en faveur du rétablissement de l’ordre institutionnel, du retour à la stabilité et de la consolidation d’une paix durable.
La situation politique à Madagascar suscite une vive préoccupation au sein des instances continentales et régionales. Dans un communiqué diffusé ce dimanche 12 octobre, le président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud All Youssouf, a exprimé sa profonde inquiétude face à l’évolution de la crise dans la Grande Île. Les mouvements observés au sein de l’armée ainsi que les mobilisations populaires à Antananarivo figurent parmi les éléments les plus préoccupants.
Tout en saluant la volonté affichée par le gouvernement malgache de maintenir un climat de dialogue, le chef de la Commission de l’Union africaine a lancé un appel au calme à l’ensemble des acteurs civils et militaires. Il les a invités à privilégier des solutions pacifiques, inclusives et négociées, dans le respect des institutions et de l’ordre constitutionnel.
Un rappel aux engagements continentaux
Dans son message, Mahmoud All Youssouf a rappelé les principes consacrés par la Déclaration de Lomé de 2000 ainsi que par la Charte africaine de la démocratie, des élections et de la gouvernance. Il a exhorté les responsables malgaches à faire preuve de responsabilité, de patriotisme et d’un sens élevé de l’intérêt national.
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Un soutien affirmé aux efforts de stabilisation
La Commission de l’Union africaine s’est dite prête à soutenir les initiatives nationales et régionales visant à restaurer l’ordre institutionnel, à garantir la stabilité et à promouvoir une paix durable. Parallèlement à cette déclaration, plusieurs dirigeants africains, notamment ceux des Comores, de l’Île Maurice et de l’Afrique du Sud, ont également exprimé leur préoccupation commune et leur attachement au respect de la Constitution et du dialogue inter-malgache.
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Depuis le 25 septembre, Madagascar est le théâtre de protestations croissantes, initiées par le mouvement de la Génération Z. Si les premières revendications portaient sur les pénuries d’eau et d’électricité, les manifestations ont rapidement pris une tournure politique, avec des appels à la démission du président Andry Rajoelina. En réaction, le chef de l’État a procédé à plusieurs changements au sein de l’exécutif, dont le limogeage du ministre de l’Énergie et des Hydrocarbures, la dissolution du gouvernement et la nomination d’un nouveau Premier ministre, accompagné de trois ministres chargés des différentes branches des forces de sécurité.
