Elle incarne la jeunesse africaine qui revendique sa place, son héritage et sa souveraineté technologique.
Elle est apparue dans l’arène du Caucus africain 2025 à Bangui comme une promesse vive, une note d’avenir dans une partition souvent jouée sur les mêmes refrains. Kate Kallot, CEO d’Amini AI, n’était pas simplement une invitée : elle incarnait cette jeunesse africaine qui n’attend plus qu’on lui tende le micro pour dire, enfin, ce que l’Afrique veut pour elle-même.
Centrafricaine d’origine, femme de conviction, technologue nourrie aux défis du monde globalisé, elle a pris la parole non pas comme une exception tolérée, mais comme une nécessité évidente. Elle dirige une entreprise qui change le visage de la data environnementale sur le continent. Amini AI, qu’elle a fondée, capte les signes invisibles du sol, du climat, de l’agriculture, et les traduit en décisions concrètes, utiles aux gouvernements, aux agriculteurs, aux bâtisseurs d’avenir.
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Une voix pour une Afrique souveraine et connectée
Mais c’est surtout la femme qui fascine : racines ancrées dans une Centrafrique qui cherche sa renaissance, regard tourné vers un futur où l’Afrique serait maître de ses récits, de ses chiffres, de ses choix. Son intervention à Bangui n’a laissé personne indifférent. Par sa voix calme mais ferme, elle a plaidé pour une Afrique où la technologie n’est pas greffée de l’extérieur, mais germée du dedans. Où les données ne sont pas extraites, mais partagées. Où l’innovation est un héritage qu’on honore et non un privilège qu’on quémande.
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Kate Kallot, c’est un peu ça : un trait d’union entre les rêves de ses aînés et les outils de demain. Une passeuse d’héritage qui parle code, climat et culture dans la même phrase. Une étoile montante ? Non. Déjà une boussole.
Simon Pierre Etoundi
