Son avocate , Me Sophonie Sebaziga a annoncé qu’elle se rendrait en prison pour rencontrer son client et discuter des prochaines étapes possibles, notamment la question d’un éventuel appel.
Le Rwandais Venant Rutunga agé de 75 ans, qui avait arrêté aux Pays-Bas en 2019 et extradé vers le Rwanda deux ans plus tard, a été condamné à vingt ans de réclusion pour complicité dans les massacres durant le génocide des Tutsi de 1994. L’accusation, fondée sur les témoignages, a allégué que Venant Rutunga avait amené des policiers à l’Institut de Recherche Agricole de Rwanda (ISAR) où il était directeur régional, pour éliminer les employés tutsi ainsi que ceux qui cherchaient refuge. La justice rwandaise l’a condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans le génocide et l’a reconnu coupable de complicité de génocide.

Les procureurs avaient demandé une peine d’emprisonnement à perpétuité. Venant Rutunga, qui avait plaidé non coupable, a soutenu qu’il avait appelé les agents pour protéger l’ISAR, une décision qu’il affirmait avoir été approuvée par le conseil d’administration de l’établissement. Lors de l’annonce de la sentence, il est resté impassible, sans montrer de signes d’émotion.
Contexte du génocide et détails du procès
Le génocide contre les Tutsi, orchestré par le régime hutu en place, a causé la mort de plus de 800 000 personnes entre avril et juillet 1994. Initialement, Venant Rutunga était accusé de trois chefs dont génocide, complicité de génocide et complicité d’extermination en tant que crime contre l’humanité.
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Cependant, le tribunal a conclu qu’il n’y avait pas assez de preuves pour démontrer sa participation directe aux meurtres ou qu’il avait fourni des armes.
Notre Afrik avec AFP
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