Réélu le 25 octobre avec près de 90 % des voix lors d’un scrutin dont plusieurs figures de l’opposition avaient été exclues par la justice, Alassane Ouattara, qui s’apprête à célébrer ses 84 ans le 1ᵉʳ janvier, a officiellement prêté serment devant les autorités et la population ivoirienne.
Le président Alassane Ouattara a officiellement entamé lundi son quatrième mandat à la tête de la Côte d’Ivoire. La cérémonie d’investiture s’est déroulée au palais présidentiel d’Abidjan, en présence de plusieurs personnalités africaines et internationales.

Un serment renouvelé devant la nation
Réélu le 25 octobre avec près de 90 % des suffrages, un scrutin marqué par l’absence de ses principaux adversaires écartés par des décisions judiciaires, Alassane Ouattara, qui fêtera ses 84 ans le 1ᵉʳ janvier, a prêté serment devant les institutions et le peuple ivoirien. «Je jure solennellement de respecter et défendre la Constitution, de symboliser l’unité nationale et d’accomplir mes fonctions avec loyauté dans l’intérêt supérieur de la Nation», a-t-il déclaré en levant la main droite, la gauche posée sur le texte fondamental du pays.
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Une cérémonie marquée par une forte présence africaine
Onze chefs d’État africains avaient fait le déplacement, parmi lesquels les dirigeants du Gabon, du Sénégal, des Comores, de Djibouti, du Congo-Brazzaville ou encore du Ghana. D’anciens responsables, dont l’ex-président nigérien Mahamadou Issoufou, ainsi que la secrétaire générale de la Francophonie, Louise Mushikiwabo, étaient également présents. La France, partenaire historique de la Côte d’Ivoire malgré des tensions récentes en Afrique de l’Ouest, était représentée par la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
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La communauté internationale représentée
Les États-Unis avaient dépêché Jacob Helberg, sous-secrétaire d’État américain à la Croissance économique, attendu pour un entretien bilatéral avec le président ivoirien dans l’après-midi. Si Alassane Ouattara a largement remporté le scrutin, la participation a péniblement atteint 50,10 %, révélant un fort désengagement de la population. Les deux principales figures de l’opposition, Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam, exclus de la course pour des raisons juridiques, condamnation pour l’un, questions de nationalité pour l’autre, n’avaient donné aucune consigne de vote. Ils étaient absents lors de la cérémonie d’investiture.
Notre Afrik avec AFP







