Cette initiative fait partie du modèle de mobilité intelligente, qui utilise des technologies avancées comme les objets connectés, les capteurs, les caméras, les données en temps réel et l’intelligence artificielle.
Le Bénin prévoit d’utiliser les technologies modernes pour optimiser la gestion du trafic routier. Cette information est révélée par Ranti Akindès, le directeur général de la Société des infrastructures routières et d’aménagement du territoire (SIRAT), lors d’une interview avec l’Agence Ecofin. « Nous mettons en place un programme qui, grâce aux objets connectés, nous permettra de suivre et d’analyser les flux de circulation, ainsi que de réguler le trafic. À l’instar des valves cardiaques qui régulent la circulation sanguine, nous interviendrons sur les carrefours pour moduler le passage des véhicules et fluidifier le trafic sur une plus grande distance », explique-t-il.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre du modèle de mobilité intelligente, qui repose sur l’utilisation de technologies avancées telles que les objets connectés, les capteurs, les caméras, les données en temps réel et l’intelligence artificielle. Ces outils visent à optimiser la gestion du trafic, améliorer la sécurité routière, réduire la congestion et favoriser des transports plus durables.

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Des défis persistants malgré les investissements
Ce plan intervient alors que le Bénin, malgré des investissements massifs ces dernières années pour renforcer son réseau routier, continue de faire face à des défis importants en matière de gestion du trafic, en particulier dans les grandes villes comme Cotonou, Abomey-Calavi et Porto-Novo. « Nous avons pris l’habitude, malheureusement pour l’environnement, de posséder chacun notre propre moyen de transport ; beaucoup utilisent leur moto ou leur voiture, mais la moto est prédominante dans notre pays, car elle joue un rôle crucial dans la circulation », affirme Ranti Akindès.
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La mise en place de mobilité intelligente nécessite, selon les experts, des infrastructures adaptées et un parc automobile moderne équipé de technologies de connectivité. Cela inclut notamment les véhicules connectés, capables de communiquer entre eux (V2V) et avec les infrastructures routières (V2I), afin d’échanger des informations sur l’état du trafic, les obstacles et les conditions climatiques.