Une cérémonie officielle est programmée aujourd’hui, 31 janvier, afin de commémorer ce départ symbolique.
L’armée française a quitté sa dernière base au Tchad ce jeudi 30 janvier 2025. Cette rétrocession de la base Sergent-Adji-Kossei de N’Djamena marque la fin de sa présence historique dans le pays. L’annonce est faite par les états-majors des armées des deux pays après une cérémonie strictement militaire. Cet acte clôt une période marquée par des décennies de coopération militaire entre les deux nations.
Rétrocession de la base militaire d’Abéché le 11 janvier
Selon un communiqué de l’état-major de l’armée tchadienne, cette rétrocession a été effectuée conformément à la volonté des autorités de N’Djamena. Une cérémonie officielle est prévue pour vendredi 31 janvier afin de marquer ce départ symbolique. Il faut noter que lors de la rétrocession de la base d’Abéché, les autorités tchadiennes avaient fixé la date du 31 janvier 2025 comme celle du « départ définitif des forces françaises », une décision jugée irréversible.
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Transfert des équipements et du personnel
Le porte-parole de l’état-major des armées françaises, le colonel Guillaume Vernet, précise que le matériel et les troupes françaises ont été transférés vers la France. En outre, il ajoute que les conteneurs restants sur place vont être rapatriés par voie terrestre et maritime par des prestataires privés. Cette rétrocession s’inscrit dans un contexte plus large de rupture des accords de coopération militaire entre le Tchad et la France. En effet, en novembre 2024, le président tchadien Mahamat Idriss Déby, au pouvoir depuis 2021, a qualifié ces accords d’« obsolètes » et a décidé de mettre fin à cette coopération.
Lire : Sénégal : le retrait militaire français suscite une inquiétude parmi le personnel local
Le Tchad était le dernier pays du Sahel où la France maintenait une présence militaire significative. Au pic de l’opération antijihadiste « Barkhane », plus de 5 000 militaires étaient déployés dans la région. Cependant, depuis la fin de l’opération en novembre 2022, plusieurs anciennes colonies françaises ont demandé le retrait de l’armée française, notamment le Niger, le Mali, la République centrafricaine et le Burkina Faso.
Notre Afrik avec AFP
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