Lors d’une conférence de presse à Libreville, le porte-parole de la présidence, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a indiqué que l’État prenait acte de la déclaration, rappelant que Sylvia Bongo et son fils sont en liberté provisoire et devraient se concentrer sur leur défense.
Ce vendredi 4 juillet, la présidence gabonaise a réagi à la déclaration publiée la veille par Sylvia Bongo, ex-Première dame, et son fils Noureddin Bongo Valentin. Dans ce texte, les deux membres de la famille Bongo accusent les autorités gabonaises de détention illégale et d’actes de torture, dans le but, selon eux, de les dépouiller de leur patrimoine.
Lors d’une conférence de presse tenue à Libreville, le porte-parole de la présidence, Théophane Nzame-Nze Biyoghe, a déclaré que « la présidence prend acte de cette déclaration ». Il a souligné que Sylvia Bongo et son fils bénéficient actuellement d’une liberté provisoire, et les a invités à se concentrer sur la préparation de leur défense. Il a rappelé la gravité des accusations à leur encontre : haute trahison envers les institutions étatiques, détournements massifs de fonds publics, malversations financières à l’échelle internationale, falsification de la signature présidentielle et corruption active, entre autres.
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Silence sur la plainte déposée à Paris
Interrogée sur la plainte déposée à Paris par la famille Bongo contre l’État gabonais, la présidence s’est abstenue de tout commentaire, invoquant le respect de l’indépendance judiciaire. Elle a cependant assuré qu’un procès se tiendrait bien au Gabon. « La justice sera rendue au nom du peuple gabonais, non pas sur les réseaux sociaux ou dans les médias, mais devant les juridictions compétentes de notre pays », affirme le porte-parole de la présidence.
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Dans la foulée de cette réponse officielle, plusieurs organisations de la société civile gabonaise ont annoncé leur intention de saisir des instances internationales pour poursuivre l’ancien président Ali Bongo et ses proches pour crimes de sang et infractions financières de grande ampleur.
Lire : Gabon : Ali Bongo et sa famille exilés à Luanda
La famille Bongo maintient ses accusations
De leur côté, la famille Bongo continue de faire entendre sa version des faits. Quelques jours après leur audition par le pôle Crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris, les Bongo indiquent avoir transmis aux autorités judiciaires françaises des vidéos censées prouver les violences subies, ainsi que les pressions exercées par les militaires sur les magistrats gabonais afin d’obtenir leur condamnation.
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