L’information est donnée ce vendredi matin dans un communiqué de présidence angolaise publié sur sa page Facebook.
L’ex-président gabonais Ali Bongo Ondimba, évincé du pouvoir lors du coup d’État du 30 août 2023, a quitté sa résidence surveillée à Libreville pour rejoindre Luanda, en Angola, avec son épouse Sylvia et leur fils Noureddin. C’est la présidence angolaise qui a annoncé leur arrivée ce vendredi matin, précisant sur sa page Facebook que « la famille Bongo a été libérée et vient d’arriver à Luanda ».
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Dirigeant du Gabon pendant 14 ans, Ali Bongo avait succédé à son père, Omar Bongo, dans un règne familial de plus de cinq décennies. Depuis son renversement par le général Brice Clotaire Oligui Nguema, il vivait sous surveillance à Libreville. Des images diffusées par la présidence angolaise le montrent accueilli à l’aéroport de Luanda. Ce transfert fait suite à des échanges diplomatiques entre le président angolais João Lourenço et le général Oligui, devenu président du Gabon après avoir été élu avec près de 95 % des voix en avril dernier.
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Des accusations de torture
L’épouse d’Ali Bongo, Sylvia, âgée de 62 ans, et leur fils Noureddin, 33 ans, ont été libérés le vendredi 9 mai. Ils étaient détenus pour soupçons de détournement de fonds publics avant d’être placés sous résidence surveillée. Leurs avocats dénoncent des actes de torture subis durant leur détention. Cette libération a suscité de nombreuses réactions politiques. Alain-Claude Bilie By Nze, dernier Premier ministre sous Bongo, estime que cela prouve que la détention n’était pas justifiée légalement. Selon lui, Oligui Nguema a cédé sous la pression internationale.
Lire : Gabon : les avocats des Bongo dénoncent l’inaction de la France
Le député de la transition Geoffroy Foumboula Libeka dénonce également un transfert effectué « dans le secret et la nuit », y voyant une atteinte à la souveraineté nationale. Il suggère que la libération aurait été une condition pour réintégrer le Gabon au sein de l’Union africaine (UA), dont la présidence est actuellement assurée par João Lourenço.
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