Ancien chef de l’Assemblée nationale, il a occupé plusieurs fonctions importantes dans les trois dernières décennies.
Le Tchad a officiellement instauré son premier Sénat ce vendredi 7 mars 2025. Lors d’une cérémonie solennelle, les 46 sénateurs élus le 25 février dernier, ainsi que les 23 sénateurs nommés le 4 mars par le Président de la République, ont pris leurs fonctions, marquant un tournant important pour le pays.
Lors de cet événement historique, le Dr Haroun Kabadi, ancien président de l’Assemblée nationale pendant 14 ans, est élu à la présidence du Sénat par consensus. Cette nomination fait de lui une figure clé. Haroun Kabadi, qui a occupé plusieurs fonctions importantes dans les trois dernières décennies, est une figure incontournable de la politique tchadienne.
Un parcours politique éclectique
Après avoir été président de l’Assemblée nationale, Haroun Kabadi a exercé de nombreuses responsabilités, notamment celles de président du Conseil national de transition suite à la disparition du président Idriss Déby, de Premier ministre, ministre à plusieurs reprises et conseiller à la présidence. Son parcours témoigne de son engagement de longue date dans les hautes sphères de l’État tchadien.
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Un discours inspirant de prise de fonction
Dans son discours de prise de fonction, le Dr Haroun Kabadi a exprimé sa reconnaissance envers le peuple tchadien pour sa résilience et a remercié le Président Mahamat Idriss Déby Itno pour sa nomination au Sénat. Il a également salué la confiance de ses collègues et a assuré qu’il va continuer à servir la nation avec dévouement. « C’est un appel de plus de la patrie. Soyez assurés que je ne vous décevrai pas. J’ai donné tout ce que j’avais pour le Tchad, et mon pays m’a tout donné. C’est pourquoi je continuerai à me mettre au service de la nation », déclare-t-il.
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Originaire de la province du Moyen-Chari, au Sud du Tchad, Haroun Kabadi est également reconnu pour avoir fait voter une résolution visant à élever à la dignité de maréchal Mahamat Idriss Déby ainsi que son défunt père. Lors de la mort d’Idriss Déby, Haroun Kabadi, alors président de l’Assemblée nationale, avait renoncé à prendre le pouvoir, permettant ainsi la mise en place d’une transition dirigée par le président actuel du Tchad.
