À moins d’un mois du référendum programmé pour le 16 novembre, le texte de loi a finalement été publié lundi soir par le gouvernement de transition.
C’est une disposition qui a suscité des débats sur les réseaux sociaux. Cependant, malgré ces discussions, elle n’a pas été modifiée. Désormais, toute personne Gabonaise souhaitant briguer un mandat présidentiel doit être marié (e) à une personne gabonaise. Le projet de Constitution au Gabon a été rendu public et largement diffusé par plusieurs médias locaux mardi, à moins d’un mois du référendum programmé pour le 16 novembre.
Les conditions d’éligibilité, qui avaient également suscité des débats après la diffusion d’une première version du texte excluant toute candidature présidentielle aux Gabonais nés de parents gabonais, ont été assouplies. Il est désormais requis d’être exclusivement Gabonais, né (e) d’au moins un parent gabonais de naissance. Ces critères renforcent « la distinction entre les Gabonais de souche et les autres, en excluant les naturalisés et ceux ayant une double nationalité », selon une analyse du quotidien Gabon Review.
Affiche de campagne pour le référendum
Cette nouvelle loi instaure un mandat présidentiel de sept ans, renouvelable une fois, dans le cadre d’un régime présidentiel avec un pouvoir exécutif renforcé, sans Premier ministre. Son deuxième article consacre l’arrivée au pouvoir des militaires dirigés par le général Oligui Nguema et prévoit une « fête de la libération » pour célébrer la chute de la dynastie Bongo après 55 ans de règne. Plusieurs dispositions du texte sont considérées comme intangibles et ne pourront pas être modifiées, quelles que soient les révisions futures de la Constitution. Parmi celles-ci figurent la limitation des mandats présidentiels à deux successifs, le mode d’élection au suffrage universel direct, ainsi que le mariage réservé à des couples de sexes opposés.
Concentration des pouvoirs
D’après le journal Gabon Review, la concentration des pouvoirs entre les mains du président et le remplacement du Premier ministre par un vice-président « désigné et révoqué à la discrétion du président », « réduit le potentiel de contrôle parlementaire sur l’exécutif ». Le général Oligui, nouvel homme fort du pays, a promis de restituer le pouvoir aux civils à la fin du processus de transition, tout en affichant son intention de remporter l’élection présidentielle prévue pour août 2025.
Lire : Guinée : l’opposition refuse l’avant-projet de Constitution soumis par les autorités
Après l’adoption de cette constitution lors du Conseil des ministres jeudi dernier, le gouvernement de transition a finalement publié le texte de la nouvelle loi fondamentale lundi soir. Le président de transition, le général Brice Oligui Nguema, a déclaré en partageant le document sur le réseau social X : « Le projet de Constitution, issu de vos contributions lors du dialogue national, est maintenant accessible ; je vous encourage à l’examiner attentivement, à en comprendre les enjeux et à réfléchir sereinement ».
Notre Afrik avec AFP
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