Le procès a été marqué par l’absence de défenseurs, après le retrait de leurs représentants légaux, qui ont protesté contre la composition du tribunal.
L’homme d’affaires béninois Olivier Boko, ancien proche du président Patrice Talon, et Oswald Homéky, ancien ministre des Sports, ont été condamnés ce jeudi 30 janvier à 20 ans de réclusion criminelle. Ils sont accusés d’avoir conspiré contre l’État béninois. Bien qu’ils aient toujours nié ces accusations, ils ont été jugés coupables de « complot contre l’autorité de l’État », de « corruption d’agent public » et de « faux certificat ». Les deux hommes avaient été arrêtés fin septembre 2024.
Olivier Boko et l’ex-ministre Oswald Homeky
Leur procès, qui a débuté le 21 janvier, a été marqué par l’absence d’avocats de défense, suite au retrait des avocats qui protestaient contre la composition du tribunal. Malgré des efforts pour désigner de nouveaux avocats, les accusés ont refusé de s’y plier, estimant que le délai était insuffisant.
Peines et amendes
Les deux hommes ont été condamnés à 20 ans de prison et à une amende collective de 60 milliards de francs CFA à verser à l’État béninois. En plus, une amende individuelle de 4,5 milliards de francs CFA a été imposée à chaque accusé. Le beau-frère d’Olivier Boko, Rock Nieri, actuellement en fuite, était également poursuivi dans cette affaire.
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Contexte politique de leur arrestation
Ces derniers mois, Olivier Boko avait nourri des ambitions politiques, avec des rumeurs sur sa possible candidature à la présidence en 2026, année où Patrice Talon, après deux mandats, ne peut plus briguer un nouveau mandat. Ainsi, ce soutien de l’ex-ministre des Sports, Oswald Homéky, à Boko dans cette démarche semble avoir déplu à Patrice Talon.
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Le président Patrice Talon, au pouvoir depuis 2016, fait face à des critiques de plus en plus vives, notamment de la part de ses opposants qui l’accusent d’avoir pris une direction autoritaire. En effet, ces derniers s’appuient sur la condamnation en 2021 de l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison ou de l’opposant Joël Aïvo pour démontrer qu’il y a une répression croissante de la dissidence politique dans le pays.
Notre Afrik avec AFP
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