Selon le Premier ministre sénégalais, il ne s’agit pas seulement de recouvrer son éligibilité, mais surtout de faire éclater la vérité.
Le Premier ministre sénégalais Ousmane Sonko a réaffirmé, sa volonté de poursuivre jusqu’au bout l’affaire judiciaire qui l’oppose à l’ancien ministre du Tourisme, Mame Mbaye Niang. Lors d’une intervention en direct sur les réseaux sociaux, il a réagi à la décision de la Cour suprême qui a rejeté sa demande de réexamen du verdict de son procès pour diffamation.
Pour rappel, Ousmane Sonko avait été condamné à six mois de prison avec sursis pour diffamation, ce qui l’avait rendu inéligible pour la présidentielle de 2024. Malgré ce revers judiciaire, le chef du gouvernement a déclaré « prendre acte » du jugement tout en affirmant qu’il irait « jusqu’au bout » dans cette affaire qu’il juge entachée d’irrégularités.
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Les accusations de détournement maintenues
Le leader du parti Pastef a maintenu ses accusations contre Mame Mbaye Niang, qu’il soupçonne d’avoir détourné des fonds publics liés au programme des domaines agricoles communautaires (Prodac). Selon lui, ces soupçons s’appuient sur un rapport de l’Inspection générale des finances (IGF), mais les avocats de Niang, qui réside désormais à l’étranger, contestent l’existence même de ce document.
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Ousmane Sonko a déclaré qu’il entendait déposer de nouveaux éléments de preuve, notamment un pré-rapport, un rapport de la Cour des comptes, ainsi qu’un ordre de mission signé par l’ancien Premier ministre Amadou Bâ. Il souhaite que ces documents soient joints au dossier dans l’optique d’une réouverture de l’affaire.
Lire : Sénégal : la justice valide la condamnation pour diffamation d’Ousmane Sonko
Pour Ousmane Sonko, l’objectif n’est pas uniquement de retrouver une éligibilité, mais de faire triompher la vérité. « Que le dossier soit rouvert, même s’il n’a plus d’impact sur notre éligibilité. C’est un combat de principes », a-t-il affirmé. Par ailleurs, il a indiqué que ses avocats introduiront une nouvelle requête auprès des juridictions compétentes, en s’appuyant sur la procédure de rabat d’arrêt. Celle-ci permet de contester une décision de la Cour suprême si elle résulte d’une erreur commise par les magistrats.
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