L’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, la Côte d’Ivoire et la République démocratique du Congo sont, entre autres, les nations concernées par cette restriction.
L’administration américaine, sous la présidence de Donald Trump, envisage de renforcer drastiquement ses restrictions migratoires, en élargissant l’interdiction d’entrée sur le territoire américain à 36 pays supplémentaires, dont 25 nations africaines. C’est ce que révèle une note confidentielle du département d’État, datée du samedi 14 juin et signée par le secrétaire d’État Marco Rubio, selon le Washington Post, qui a eu accès au document.
Le document officiel fixe aux pays concernés un délai de 60 jours pour répondre à une série d’exigences définies par les autorités américaines. À défaut, ces pays pourraient être soumis à des restrictions totales ou partielles d’accès aux États-Unis. Les critères évoqués concernent notamment la fiabilité des documents d’identité, les faiblesses dans les systèmes d’état civil et le taux élevé de dépassement de visas.
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Les pays africains ciblés par la mesure
La liste des États africains mentionnés inclut l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cap-Vert, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la République démocratique du Congo, Djibouti, l’Éthiopie, l’Égypte, le Gabon, la Gambie, le Ghana, le Liberia, le Malawi, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, Sao Tomé-et-Principe, le Sénégal, le Soudan du Sud, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.
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D’après la note, ces pays sont mis en cause pour divers motifs : documents d’identité peu fiables, fraudes dans les registres de population, ou possibilité d’obtenir la nationalité américaine via des programmes d’investissements sans obligation de résidence. Certains pays sont aussi pointés du doigt pour des « activités perçues comme antisémites ou hostiles aux États-Unis ». Les États ciblés peuvent toutefois éviter ces sanctions en soumettant un plan d’action d’ici mercredi à 8h (12h GMT). Des solutions incluent l’expulsion de ressortissants de pays tiers ou la signature d’accords migratoires avec des pays dits “tiers sûrs”.
Une politique migratoire toujours plus restrictive
Cette initiative s’inscrit dans la continuité d’un décret présidentiel daté du 4 juin, qui interdisait déjà complètement l’entrée de ressortissants de 13 pays, dont l’Afghanistan, l’Iran ou encore la Somalie, et restreignait partiellement l’accès à sept autres. Si elle est appliquée, cette nouvelle vague de restrictions représenterait un tournant majeur dans la stratégie migratoire américaine, déjà marquée par des politiques rigides depuis le premier mandat de Donald Trump.
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Ni la Maison-Blanche ni le département d’État n’ont souhaité commenter cette note confidentielle. En revanche, les partis d’opposition et les organisations de défense des droits civiques ont vivement réagi. Les critiques dénoncent une mesure discriminatoire, rappelant les précédents décrets migratoires de l’administration Trump, et soulignent la surreprésentation de pays africains et caribéens sur la liste.
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