Cette restriction ne concerne pas les véhicules des forces de défense et de sécurité, qui auront la possibilité de circuler sans limitation.
À l’approche des élections législatives prévues ce dimanche 17 novembre 2024 au Sénégal, le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique a pris la décision de limiter temporairement la circulation entre les différentes régions du pays. Un arrêté signé par le ministre Jean Baptiste Tine précise que, pour des raisons de sécurité, la circulation des véhicules entre régions va être interdite le 17 novembre à partir de minuit.
Législative de 2022
Cette mesure ne s’applique pas aux véhicules des forces de défense et de sécurité, qui pourront circuler librement. De plus, le texte prévoit que des autorisations spéciales puissent être accordées par le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique ainsi que les gouverneurs de régions pour certains déplacements. En cas de violation de cet arrêté, des sanctions prévues par la loi vont être appliquées, comme le précise la source officielle. Le directeur général de la Police nationale, le haut commandant de la Gendarmerie nationale, ainsi que les gouverneurs de régions, sont responsables de l’application de cette mesure.
Contexte des élections législatives
Les électeurs sénégalais vont se rendre aux urnes ce dimanche pour élire les 165 députés de la 15e législature. Ces élections anticipées font suite à la dissolution de l’Assemblée nationale en septembre 2024 par le Président Bassirou Diomaye Faye, élu en mars de la même année.
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Cette décision politique intervient dans un climat tendu, marqué par des tensions au sein de la classe politique sénégalaise.
Tensions entre partis politiques
Le Premier ministre Ousmane Sonko, tête de liste du parti Pastef aux législatives et chef du gouvernement depuis avril 2024, a récemment appelé ses partisans au calme tout en dénonçant les violences subies par ses militants. Selon lui, ces agressions seraient le fait des partisans de Barthélémy Dias, maire de Dakar et leader d’une coalition concurrente pour les élections législatives.
Lire : Sénégal : Diomaye Faye dissout l’Assemblée nationale
Ousmane Sonko a publié sur son compte Facebook des témoignages d’attaques contre ses partisans, notamment à Dakar, Saint-Louis (au Nord du pays) et Koungueul (dans le centre). Il a attribué ces violences à des sympathisants du maire de Dakar, Barthélémy Dias, dont la coalition se positionne comme un des principaux adversaires pour ces élections.
Notre Afrik
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