Un second round de pourparlers s’est ouvert ce mercredi 9 avril à Doha, au Qatar, entre le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) et le M23.
Ces discussions, menées dans une discrétion totale, suscitent de nombreuses interrogations. Rien ne filtre, ni sur leur contenu, ni sur leur évolution. Pourtant, l’enjeu est crucial, sortir l’Est de la RDC d’un conflit qui s’enlise depuis plus de dix ans.
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Une médiation discrète, presque invisible
À Doha, tout se passe à huis clos. Le Qatar, en terrain connu, applique sa méthode préférée, la médiation silencieuse. Aucun détail officiel sur le calendrier, ni sur le format exact des échanges. Il est même difficile de savoir précisément quand ces discussions ont commencé. L’ambiance est feutrée, presque opaque. Les deux délégations sont sur place. Celle du M23 est composée de hauts responsables de la rébellion, tandis que la partie congolaise mise de nouveau sur des experts et technocrates. Pour l’instant, seuls des travaux préparatoires ont été engagés. Les discussions directes n’ont pas encore eu lieu.
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Ce silence, voulu ou subi, alimente les spéculations. La première session, tenue quelques jours plus tôt, n’avait pas permis de franchir un cap. Une seule rencontre commune, aucun accord. Les positions sont restées figées. Chacun a posé ses conditions, ce qui cause un blocage.
Un dialogue fragile sur fond de tensions persistantes
Le contexte reste extrêmement tendu. Depuis 2012, le M23 contrôle plusieurs zones stratégiques dans la région du Kivu. Un ancrage qui renforce les tensions ethniques, attise les frustrations locales, et affaiblit l’autorité de l’État. Kinshasa n’a jamais réussi à reprendre totalement la main.
Plusieurs tentatives ont échoué par le passé. L’ONU, les voisins régionaux, rien n’a abouti. La médiation actuelle, pilotée par le Qatar, apparaît comme une nouvelle chance, mais aussi comme un pari risqué. Le pays du Golfe joue sur sa neutralité et ses relations équilibrées pour faire avancer les choses.
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Mais le cœur du problème reste inchangé : le statut du M23 et la gestion sécuritaire des zones qu’il occupe. Kinshasa refuse toute légitimation du groupe rebelle. De son côté, le M23 exige des garanties politiques et une reconnaissance de ses revendications.
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