Lors de ses vœux au corps diplomatique, le président a exprimé son souhait de poursuivre son œuvre, tout en reconnaissant ne pas encore avoir pris de décision.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a exprimé ce jeudi 9 janvier 2025 son souhait de « continuer à servir » son pays, tout en précisant qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant sa candidature à un quatrième mandat lors de l’élection présidentielle d’octobre. « À ce jour, je n’ai pas encore pris de décision ; mais je tiens à vous assurer que je suis en bonne santé et que je souhaite poursuivre mon engagement pour mon pays », a-t-il indiqué lors de ses vœux au corps diplomatique.
Sa déclaration
Il a aussi évoqué le fait que son parti comptait « au moins une demi-douzaine de personnes » susceptibles de devenir de futurs candidats, sans les nommer. Au pouvoir depuis 2011, le président, âgé de 83 ans, avait annoncé en 2020 son intention de céder la place à une nouvelle génération.
La décision de briguer un troisième mandat en 2020
Son successeur désigné, Amadou Gon Coulibaly, avait été choisi comme candidat du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mais il est décédé subitement en juillet 2020, à quelques mois des élections. Face à cette situation, Alassane Ouattara avait décidé de briguer un troisième mandat.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
« Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai pris la bonne décision en acceptant la proposition de mon parti« , a déclaré Alassane Ouattara ce jeudi. Le RHDP a intensifié sa campagne en 2024 pour encourager le président à se représenter et a réaffirmé à plusieurs reprises qu’il était le « candidat naturel » du parti.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
La Côte d’Ivoire a traversé plusieurs crises électorales, dont celle de 2010-2011 qui a fait près de 3 000 victimes. Cependant, jeudi, Alassane Ouattara a voulu « rassurer » la population en affirmant que l’élection « sera pacifique, démocratique et transparente ».
Les candidats potentiels à la présidentielle de 2025
L’ex-président Laurent Gbagbo (2000-2011) a été désigné comme candidat par le Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI), bien qu’il soit actuellement inéligible en raison d’une condamnation judiciaire. Son ancienne épouse, Simone Ehivet Gbagbo, a également annoncé sa candidature. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principale formation d’opposition, n’a pas encore choisi son représentant.
Lire : Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara « choix naturel » du RHDP pour la présidentielle de 2025
Le président du PDCI, Tidjane Thiam, pourrait se lancer dans la compétition et pourrait d’abord devoir affronter au sein de son propre parti l’ex-ministre du Commerce Jean-Louis Billon, qui a également annoncé sa candidature. L’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan (2000-2003), quant à lui, a été investi par le Front populaire ivoirien (FPI).
Notre Afrik avec AFP
L’ancien chef d’état a dû quitter le pouvoir après le soulèvement populaire du 31 octobre 2014. il y a dix ans, le burkina faso a traversé une période de transformation avec la chute de blaise compaoré, qui avait occupé la présidence pendant 27 ans. le 31 octobre 2014, une insurrection populaire a mis un terme...
Une délégation de la république démocratique du congo (rdc) va se rendre ce mardi à luanda, où doivent commencer des pourparlers de paix sur le conflit dans l’est du pays. la présidence congolaise l’a annoncé ce dimanche. kinshasa a donné sa réponse après l’invitation du médiateur angolais aux pourparlers de luanda ce mardi 18 mars...
Simone gbagbo, porte-parole de la coalition, réclame la révision de la liste électorale et une réforme de la cei pour assurer un processus électoral transparent. samedi 31 mai, plusieurs milliers de personnes ont afflué dans le quartier populaire de yopougon à abidjan, à l’occasion du premier rassemblement organisé par la coalition pour une alternance pacifique...
Le fondateur du think tank afrikajom center et expert indépendant auprès des nations unies sur les droits de l’homme donne sa lecture de la situation politique du sénégal et du mali, deux cas d’école qui reflètent le climat politique général en afrique de l’ouest. notre afrik : le sénégal a récemment connu une période politique tumultueuse...