Cette décision repose sur l’article 87 de la Constitution et a été adoptée après avoir consulté le Conseil constitutionnel.
Ce jeudi 12 septembre 2024, Bassirou Diomaye Faye, Président sénégalais élu dès le premier tour lors de la présidentielle du 24 mars dernier, a pris la parole devant la nation pour aborder la situation politique actuelle du pays. Pendant une allocution de sept minutes, il a abordé les défis politiques auxquels il est confronté, notamment la prédominance de l’opposition au sein du Parlement, avec une forte présence des partisans de l’ex-président Macky Sall.
Siège de l’Assemblée nationale
Le Président a annoncé la dissolution anticipée de l’Assemblée nationale, prévue pour le 17 novembre. Selon les dispositions du Conseil constitutionnel, une telle décision ne pouvait être prise qu’après deux ans de législature. Le 12 septembre marquant la fin de ce délai, Diomaye Faye a confirmé la dissolution. « Je dissous l’Assemblée nationale pour demander au peuple souverain les moyens institutionnels qui me permettront de donner corps à la transformation systémique que je leur ai promise ; aujourd’hui, plus que jamais, l’heure est venue d’ouvrir une nouvelle temporalité à notre quinquennat », affirme-t-il. Cette décision se fonde sur l’article 87 de la Constitution et a été prise après consultation avec le Conseil constitutionnel.
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Dans son discours, Bassirou Diomaye Faye a critiqué la majorité parlementaire, l’accusant de « ramer à contre-courant de la volonté du peuple sénégalais ». Il déclare que les récents blocages au sein de l’Assemblée l’ont convaincu que la coopération avec la majorité parlementaire était une illusion. Selon lui, cette majorité s’était détournée du peuple pour favoriser le blocage des réformes promises lors de sa campagne.
Réactions politiques
Les réactions à cette annonce ne se sont pas faites attendre. Seydou Gueye, porte-parole de l’Alliance Pour la République, le parti de l’ex-président Macky Sall, a qualifié cette démarche de « stratégie bien ridicule » de la part de Diomaye Faye, visant à « protéger le soldat Sonko ». Seydou Gueye a également souligné qu’« il y a deux jours, l’Assemblée a voté à l’unanimité des textes de lois proposés par le président de la République ».
Lire : Sénégal : le président Bassirou Diomaye Faye limoge les présidents du CESE et du HCCT
La décision de dissolution de l’Assemblée nationale ne surprend pas. Fin août, le Conseil constitutionnel avait précisé que la dissolution pouvait légalement être prononcée à partir du 12 septembre, soit deux ans après le début de la quatorzième législature, entamée le 12 septembre 2022.
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