L’ex-ministre des Mines est soupçonnée d’avoir détourné 73 millions de francs CFA issus d’un fonds destiné à la lutte contre le covid-19.
Aïssatou Sophie Gladima, ex-ministre sous la présidence de Macky Sall (2012-2024), fait partie des cinq anciens membres du gouvernement poursuivis pour des soupçons de malversations financières. Elle est accusée d’avoir détourné 73 millions de francs CFA dans le cadre de la gestion d’un fonds de riposte contre la pandémie de covid-19, selon les précisions de ses avocats.
Les fonds incriminés étaient destinés à la construction d’un centre d’accueil pour les orpailleurs impactés par la crise sanitaire. Ce projet, censé soutenir une population économiquement vulnérable, n’a jamais été réalisé, alimentant les soupçons de mauvaise gestion ou de détournement.
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Liberté provisoire sous surveillance
Placée sous mandat de dépôt le 21 mai 2025 à Dakar par la Haute Cour de justice (HCJ), seule juridiction compétente pour juger les anciens ministres et chefs d’État en exercice, Aïssatou Sophie Gladima a finalement obtenu une liberté provisoire, accompagnée du port d’un bracelet électronique, a indiqué son avocat Baboucar Cissé à l’AFP le lundi 7 juillet. Parmi les cinq anciens ministres visés par la justice, deux sont actuellement détenus : Amadou Mansour Faye (ex-ministre du Développement communautaire et beau-frère de Macky Sall) et Moustapha Diop (Développement industriel) et deux autres sont en liberté conditionnelle : Salimata Diop (ex-ministre de la Femme) et Ismaïla Madior Fall (ex-Garde des Sceaux).
Lire : Sénégal : cinq ex-ministres de Macky Sall devant la Haute cour
Face à ce qu’ils considèrent comme des atteintes aux droits fondamentaux, un collectif d’avocats sénégalais, appuyé par un cabinet d’avocats français, a saisi la rapporteuse spéciale des Nations unies sur l’indépendance des juges et des avocats, Margaret Satterthwaite. Selon eux, le traitement réservé aux anciens ministres viole les principes de séparation des pouvoirs et les garanties du procès équitable. De son côté, le Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire a également été interpellé. L’un des avocats, Maître Antoine Vey, a dénoncé l’absence d’une instruction contradictoire et l’impossibilité pour la défense d’accéder au dossier, des manquements graves selon les standards internationaux.
Un procès sans appel possible dans une cour spéciale
Les décisions de la Haute Cour de justice, composée à la fois de magistrats et de parlementaires élus, ne sont pas susceptibles d’appel, ce qui soulève des interrogations sur les garanties procédurales offertes aux accusés. Élu en mars 2024, le président Bassirou Diomaye Faye, soutenu par son Premier ministre Ousmane Sonko, a promis une lutte sans relâche contre la corruption et les abus commis sous le régime précédent. Dans leur ligne de mire figure notamment l’ancien président Macky Sall, dont plusieurs proches sont aujourd’hui inquiétés par la justice.
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