Afrique : des dirigeants exhortent à mettre fin aux conflits

Le Président Félix Tshisekedi a souligné lors du Comesa que la prospérité du continent ne pourra être atteinte tant que les problèmes de sécurité, causés par des forces néfastes, ne seront pas résolus.

Des dirigeants africains ont lancé hier jeudi 31 octobre 2024 lors du Sommet du Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) qui se tient au Burundi, un appel à renforcer la collaboration pour assurer la paix et la sécurité sur le continent, tout en poursuivant le développement économique de la région. « Nous devons faire taire les armes sur le continent, comme l’a toujours souligné l’Union africaine ; il reste encore trop de conflits, d’instabilité et de guerres dans notre région », a déclaré le président kenyan, William Ruto.

Le Président Félix Tshisekedi au Comesa 2024

Il a expliqué que l’insécurité entrave le commerce entre les États et dissuade les investissements en Afrique. Félix Tshisekedi, Président de la République démocratique du Congo, a affirmé que la prospérité du continent ne pourra être atteinte tant que les problèmes de sécurité, causés par des forces néfastes, ne seront pas résolus.

Résoudre les défis sécuritaires pour la prospérité

Pour sa part, le président zambien, Hakainde Hichilema, a insisté sur l’importance de la paix, de la sécurité et de la stabilité pour favoriser le développement économique de la région. « Nous devons donc continuer à examiner les situations qui nous préoccupent dans nos pays respectifs et au sein du groupe », a-t-il souligné au sujet du Comesa.

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Selon l’organisation non gouvernementale Human Rights Watch, le sommet représente une opportunité pour les dirigeants de discuter des conflits touchant la République démocratique du Congo, le Soudan et d’autres nations de la région, tout en proposant des solutions concrètes pour protéger les civils.

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Ainsi donc, au cours de ce sommet, le président burundais, Evariste Ndayishimiye, a été élu pour succéder à Hakainde Hichilema à la présidence du Comesa. Cette organisation est la plus grande entité économique régionale d’Afrique, rassemblant 21 États membres.

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