Cannes 2025 : deux films africains reçoivent des distinctions

CULTURE
Publié le 30 mai 2025
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« My Father’s Shadow » et « The Last Tears of the Deceased », de Beza Hailu Lemma, sont les deux productions qui ont respectivement reçu une mention spéciale de la Caméra d’or et le prix Next Step.

La 78ᵉ édition du Festival de Cannes s’est achevée avec la traditionnelle cérémonie de clôture au Palais des festivals. Durant cette quinzaine cinématographique, six films africains ont été projetés et salués pour leur originalité et leur portée symbolique. Toutefois, aucune œuvre ni aucun artiste du continent n’a été distingué par les prix majeurs du festival.

Cannes 2025 : deux films africains reçoivent des distinctions

Cette édition 2025 a vu le cinéma africain mieux représenté qu’à l’accoutumée, notamment grâce à des films comme « My Father’s Shadow », premier long métrage nigérian sélectionné à Cannes, signé par Akinola Davies, ou encore « The Last Tears of the Deceased de l’Éthiopien Beza Hailu Lemma ». Mais malgré cette visibilité, le palmarès est resté fermé aux artistes africains dans les grandes catégories.

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« My Father’s Shadow », une première percée pour le Nigeria

Projeté dans la section « Un certain regard », « My Father’s Shadow » a obtenu une mention spéciale de la Caméra d’or, une reconnaissance importante pour un pays dont le cinéma reste largement cantonné à Nollywood. En effet, le film retrace le parcours d’un père et de ses deux fils à Lagos, sur fond de bouleversements politiques après l’annulation de l’élection présidentielle de 1993 et la prise de pouvoir de Sani Abacha.

Lire : Cinéma : six films africains sélectionnés pour le festival de Cannes 2025

Autre film remarqué, « The Last Tears of the Deceased de Beza Hailu Lemma », a reçu le prix Next Step, assorti d’une dotation de 2 500 euros. En outre, ce long métrage suit Abba Samuel, un jeune prêtre orthodoxe éthiopien, qui enquête sur sa propre mort, supposément survenue en 1980, et sa résurrection. Par ailleurs, à travers ce voyage spirituel, le réalisateur explore les tensions entre foi, tradition et modernité au sein de l’Église orthodoxe d’Éthiopie. Dans la même section « Un certain regard », la réalisatrice franco-tunisienne Erige Sehiri a présenté « Promis le ciel », un drame sensible autour de trois femmes (une pasteure, une mère en exil et une étudiante) qui recueillent une fillette rescapée d’un naufrage. Le film questionne la solidarité féminine, l’exil et l’humanité face aux tragédies migratoires.

Notre Afrik avec AFP

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