Il lui est reproché, ainsi qu’à quatorze autres officiers, une atteinte à la dignité militaire, caractérisée par l’intention de porter les armes contre l’État et de nuire à la défense nationale, selon le décret circulant sur les réseaux sociaux depuis le lundi 4 novembre 2024.
Au Burkina Faso, plusieurs officiers des forces armées, dont l’ancien président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba ainsi que quatorze autres officiers, ont été radiés selon des décrets circulant sur les réseaux sociaux depuis le lundi 4 novembre 2024.
L’ancien président de la transition Paul-Henri Sandaogo Damiba
Les raisons évoquées pour ces sanctions incluent des atteintes à la dignité militaire, des actions d’intelligence avec une puissance étrangère et des terroristes en vue de déstabiliser le pays, ainsi que des tentatives de porter les armes contre l’État pour nuire à la défense nationale. Ci-après la liste des officiers radiés et les motifs de leur exclusion.
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Parmi les radiés figure le lieutenant-colonel Paul Henri Sandaogo Damiba, accusé d’intelligence avec des puissances étrangères et des groupes terroristes, ce qui aurait favorisé leurs actions contre le Burkina Faso. Le Colonel Didier Yves Bamouni a également été radié pour avoir mené une entreprise de démoralisation des forces armées et des populations, compromettant ainsi la défense nationale.
Radiations pour atteinte à la sécurité nationale
D’autres officiers, dont les lieutenants-colonels Cheick Hamza Tidiane Ouattara, Evrad Somba, Souleymane Samou, Boubakar Keita, Sidpassamdé Wilfried Ouédraogo et Malick Damandi Toguyen, ainsi que les commandants Cheick Oumar Ouédraogo et Abdoul Aziz Aouba, ont été radiés pour des intentions similaires de porter les armes contre l’État et de nuire à la défense nationale.
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Enfin, les capitaines Aboubacar Ouattara, Bahapouguini Coulidiati, Christophe André Nicaise Maiga et Souleymane Kinda Abdoul-Razaknont également été exclus des forces armées pour des fautes similaires, portant atteinte à l’intégrité et à la sécurité de l’État. Ces décisions marquent une volonté des autorités burkinabè de maintenir l’intégrité et la discipline au sein de l’armée, face aux menaces multiples qui pèsent sur le pays.
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