Avec des résultats financiers records pour l’année 2023 et une augmentation significative de son capital autorisé, l’organisme a renforcé sa capacité à financer des projets ambitieux pour le développement de l’Afrique.
Seule institution financière notée AAA sur le continent, le Groupe de la Banque africaine de développement est « en très bonne santé financière », assure son président Akinwumi Adesina. En effet, la Banque a enregistré « de très bons résultats financiers » pour l’année 2023. Dans son bilan présenté aux actionnaires à l’occasion des Assemblées annuelles, M. Adesina a indiqué que les revenus provenant des prêts et des placements de trésorerie ont augmenté, faisant passer le revenu bancaire de 775 millions de dollars en 2022 à 1,73 milliard de dollars en 2023, soit une hausse de 123 %.
Quant au bénéfice net avant distributions, il s’élève à 406 millions d’Unités de compte (545 millions de dollars), le plus élevé de l’histoire de la banque. Le montant alloué aux réserves (250 millions d’UC, soit 335 millions de dollars) est également le plus élevé que la banque ait jamais enregistré.
Assemblée annuelle du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement
«En marge des Assemblées annuelles 2024 tenues à Nairobi, au Kenya, le Conseil des gouverneurs a approuvé, le 2 juin dernier, une augmentation générale du capital exigible de 117 milliards de dollars (88,1 milliards d’Unités de compte) pour renforcer la puissance financière de la banque».
En marge des Assemblées annuelles 2024 tenues à Nairobi, au Kenya, le Conseil des gouverneurs a approuvé, le 2 juin dernier, une augmentation générale du capital exigible de 117 milliards de dollars (88,1 milliards d’Unités de compte) pour renforcer la puissance financière de la banque. Cette approbation porte le capital autorisé de la banque de 201 milliards de dollars (152 milliards d’UC) à 318 milliards de dollars (240 milliards d’UC). L’opération vise à préserver sa capacité de prêt et à répondre aux exigences des agences de notation. « La Banque grandit, et nous serons à la hauteur et plus audacieux dans nos projets ! », a promis M. Adesina. Le capital exigible supplémentaire, dit-il, permet à la BAD de maintenir et de tirer parti de sa puissance de feu, tout en préservant sa notation. « C’est une démonstration majeure de la foi et de la confiance que nos actionnaires placent en nous, et en notre capacité à bien utiliser nos ressources pour mobiliser des capitaux supplémentaires afin d’en faire encore davantage », s’est-il félicité.
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La Banque africaine de développement compte 80 pays actionnaires, dont 26 pays non africains (non régionaux). Ces derniers possèdent 40 % du capital de la banque, et cette composition mixte fait que, si le Nigeria est le premier actionnaire avec 8,5 % des voix, les États-Unis sont le deuxième avec 6,6 % des voix. Les pays du G7 détiennent environ 27 % du capital.
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La capacité de la BAD à attirer des financements et à maintenir une notation AAA repose sur la confiance de ses actionnaires et sur sa gestion financière prudente. Sous la direction d’Adesina, la BAD a non seulement renforcé sa position financière, mais a également élargi son influence et sa capacité à financer des projets de grande envergure à travers l’Afrique. Les investissements dans les infrastructures, l’énergie, l’agriculture, et l’amélioration des conditions de vie montrent une orientation stratégique vers un développement durable et inclusif.
Vanessa ITGNIA
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