D’après le Conseil national du crédit, placé sous la présidence du ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, cette progression reflète une dynamique jugée favorable dans le financement de l’économie.
Au Togo, les établissements bancaires ont injecté un montant cumulé de 903 milliards de FCFA en nouveaux crédits à la fin du mois de septembre 2025. Ces chiffres ont été communiqués à l’issue de la récente session du Conseil national du crédit (CNC), tenue à Lomé. Ce niveau de financement représente une augmentation de 22 % par rapport à la même période de l’année précédente, où les nouveaux prêts accordés s’élevaient à 740 milliards de FCFA.
Selon le CNC, dirigé par le ministre de l’Économie et des Finances, Essowè Georges Barcola, cette évolution positive témoigne d’une dynamique encourageante du financement de l’économie. Elle illustre également la solidité de la confiance accordée par les banques au tissu économique togolais, dans un contexte de croissance soutenue, malgré un environnement international marqué par de fortes incertitudes.

Des taux d’intérêt relativement stables
En parallèle, les conditions de crédit demeurent globalement favorables. Les taux débiteurs appliqués par les banques togolaises se sont maintenus à un niveau modéré, avoisinant en moyenne 7,5 % au mois de septembre. Ce taux reste comparable à celui observé dans les autres pays de la sous-région.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Des défis structurels encore à relever
Malgré ces résultats encourageants, le CNC souligne la persistance de plusieurs enjeux pour le secteur bancaire. Parmi les priorités figurent le développement d’instruments financiers innovants afin de mieux capter l’épargne de la diaspora, le renforcement des financements destinés aux très petites, petites et moyennes entreprises (TPME), ainsi qu’au secteur du logement et à l’agriculture.
Lire : Économie : les crédits en zone Cemac sont en hausse de 17,2 % à fin mars 2025
L’amélioration continue de la qualité des services, la poursuite de la digitalisation des opérations bancaires et le renforcement de la sécurité des systèmes d’information figurent également parmi les axes de travail identifiés.







