Sa mission est d’aider à moderniser la Police nationale congolaise, en se concentrant sur la formation, l’encadrement et le renforcement des capacités.
L’inspectrice générale de police Mamouna Ouédraogo a officiellement pris ses fonctions en tant que cheffe de la composante Police de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO). Cette nomination marque une étape historique pour la Police nationale du Burkina Faso et pour le rôle des femmes dans les opérations de maintien de la paix de l’ONU.
Une nomination historique pour la Police nationale du Burkina Faso
Mamouna Ouédraogo devient ainsi la première femme à atteindre un tel niveau de responsabilité au sein du système des Nations Unies. Sa nomination intervient après un processus de sélection international rigoureux, soulignant l’ampleur de son parcours et de son expertise dans le domaine de la sécurité. En prenant la tête de la composante Police de la MONUSCO, elle prend en charge un poste stratégique qui revêt une importance capitale pour la sécurité et la stabilisation de la République démocratique du Congo (RDC).

Des responsabilités clés dans un contexte complexe
Dans ce nouveau rôle, l’inspectrice générale Ouédraogo est chargée de superviser la direction de la composante Police de la MONUSCO et de conseiller le Représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU sur les questions liées à la sécurité. Sa mission principale est d’appuyer les autorités congolaises dans la modernisation de leurs institutions policières, en mettant l’accent sur la formation, l’encadrement, et le renforcement des capacités de la Police nationale congolaise.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Elle devra également gérer le personnel policier onusien, superviser les opérations de maintien de la paix mandatées par le Conseil de sécurité, et veiller au déploiement et à la formation des unités de police, dans le respect des normes onusiennes et en garantissant une représentation équilibrée des sexes au sein des forces déployées.
Renforcer les réformes de sécurité en République démocratique du Congo
Le mandat de Mamouna Ouédraogo à la MONUSCO s’inscrit dans un objectif plus large de soutien aux réformes nationales en République démocratique du Congo. Parmi les priorités figurent l’amélioration de la sécurité intérieure, la réforme de la législation policière et le développement institutionnel du pays. Dans un environnement complexe marqué par des tensions et des défis sécuritaires, sa mission sera d’autant plus cruciale pour garantir la stabilité et la paix dans la région.
Un parcours exemplaire au service de la paix
La nomination de Mamouna Ouédraogo couronne une carrière remarquable marquée par des missions réussies dans des contextes de paix difficiles. Avant de rejoindre la MONUSCO, elle a exercé au sein des opérations de maintien de la paix de l’ONU, notamment en tant que membre de la MINUSMA au Mali et de la MINUAD au Darfour. En parallèle, elle a occupé des fonctions de haut niveau au sein de la Police nationale du Burkina Faso, où elle a été conseillère technique du ministre de la Sécurité.
Lire : Aviation : Paule Assoumou Koki élue première vice-présidente de l’OACI
Le parcours de Mamouna Ouédraogo est un modèle d’intégrité, de leadership et d’engagement en faveur d’une police professionnelle et respectueuse des droits humains. Son ascension au sein des Nations Unies et son rôle au sein de la MONUSCO témoignent non seulement de son expertise, mais aussi de l’importance de la contribution des femmes dans des fonctions de responsabilité dans le domaine de la sécurité internationale.







