Ces dernières semaines, les perquisitions et interdictions de voyager se sont enchaînées, ciblant personnalités politiques, opérateurs économiques et collaborateurs de l’ancien pouvoir.
Après l’interdiction de sortie du territoire visant l’ex-président Andry Rajoelina, son Premier ministre Christian Ntsay, ainsi que l’ensemble des membres de son gouvernement et d’autres hauts fonctionnaires, les autorités malgaches poursuivent leurs mesures coercitives contre les proches de l’ancien régime. Durant le week-end du 8 et 9 novembre, plusieurs diplomates ont également été limogés, et une perquisition a eu lieu chez un ancien ministre.

Ces dernières semaines, les perquisitions et interdictions de sortie du territoire (IST) se sont enchaînées, ciblant personnalités politiques, opérateurs économiques et collaborateurs de l’ancien pouvoir. Ces actions suscitent un vif débat politique et juridique : certains y voient un tournant dans la lutte contre les infractions politico-financières, d’autres y perçoivent une instrumentalisation de la justice à des fins politiques.
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Plusieurs domiciles de députés et d’anciens hauts responsables ont été perquisitionnés. Selon les médias locaux, des forces de l’ordre ont fait irruption dans une société appartenant à l’homme d’affaires Maminiaina Ravatomanga, à Talatamaty.
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Une volonté de garantir la disponibilité des personnes concernées
Selon les autorités, ces mesures visent à assurer la présence des personnes concernées pour d’éventuelles enquêtes. Plusieurs d’entre elles, comme l’ex-président et son Premier ministre, se trouvent actuellement à l’étranger. Deux interdictions de sortie du territoire ont cependant été levées, concernant notamment un ancien ministre de la Pêche et une juge de la Haute Cour constitutionnelle.







