Après plusieurs jours de suspension complète, l’accès à internet a progressivement été rétabli, offrant aux habitants la possibilité de se reconnecter et d’utiliser à nouveau les réseaux sociaux.
La Tanzanie a commencé mardi 4 novembre à assouplir progressivement le couvre-feu national et la coupure partielle d’internet, mesures imposées après les violences survenues à la suite d’un scrutin contesté. L’opposition avait dénoncé ces violences, évoquant de nombreuses victimes.
La police a annoncé lundi 3 novembre soir la fin du couvre-feu, permettant aux habitants de reprendre lentement leurs activités dans les rues de Dar es Salaam. Les transports publics et la circulation urbaine ont recommencé à fonctionner, mais de manière graduelle et sous vigilance accrue. La capitale reste néanmoins sous haute surveillance, avec une présence sécuritaire visible mais moins massive que lors des jours précédents.
Internet partiellement rétabli
Après plusieurs jours de coupure totale, l’accès à internet a commencé à être rétabli partiellement, permettant aux habitants de se reconnecter et d’échanger sur les réseaux sociaux. Le scrutin présidentiel du 29 octobre, qui a donné 98 % des voix à la présidente sortante Samia Suluhu Hassan, a été rejeté par l’opposition, qui qualifie le vote de « mascarade électorale ».
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Des manifestations avaient éclaté le jour du scrutin dans plusieurs grandes villes, entraînant une répression sécuritaire et la coupure totale d’internet à l’échelle nationale. Ces troubles avaient concerné notamment Mbeya, Dodoma, Arusha et Dar es Salaam.
Lire : Tanzanie : Samia Suluhu Hassan investie malgré les violences électorales
Plusieurs organisations de défense des droits humains ont demandé la mise en place d’une enquête indépendante afin de déterminer le nombre exact de victimes et d’évaluer le déroulement du processus électoral.
