D’après le Michael Randrianirina, président de la refondation de la République, cette équipe a pour principale mission de mettre en œuvre la politique de refondation du pays dans un délai maximum de deux ans.
Le président de la refondation de la République de Madagascar, Michael Randrianirina, a dévoilé ce mardi la composition du nouveau gouvernement, formé de 29 ministres. Cette équipe a pour principale mission de mettre en œuvre la politique de refondation du pays, dans un délai maximum de deux ans.
Trois priorités pour redresser le pays
Dans son discours, le chef de l’État par intérim a défini trois grands axes d’action qui guideront le travail gouvernemental. Il a insisté sur la nécessité d’apporter des réponses rapides aux urgences sociales, notamment dans les domaines de l’énergie, de la santé et de l’éducation. La maîtrise des prix des produits de première nécessité et la mise en place d’une politique d’austérité figurent également parmi les priorités.
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Le président a souligné l’importance de relancer les secteurs économiques stratégiques, tels que le tourisme, l’agriculture et la filière de la vanille, considérés comme essentiels pour générer des revenus et stimuler la croissance nationale.
Lutte contre la corruption et récupération des biens publics
Michael Randrianirina a réaffirmé sa détermination à poursuivre les auteurs de détournement des biens publics et à récupérer les richesses nationales spoliées. Selon lui, cette démarche s’inscrit dans une volonté de rétablir la confiance entre l’État et les citoyens, longtemps ébranlée par les scandales de corruption.
Le président a également confié au gouvernement la mission d’organiser des ateliers multisectoriels chargés d’élaborer une nouvelle Constitution, les lois électorales, ainsi que toutes les dispositions nécessaires à la tenue des prochaines élections.
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Ces travaux visent à poser les bases d’un nouveau cadre institutionnel pour Madagascar. Enfin, Michael Randrianirina a fixé un objectif clair : obtenir des résultats tangibles dans les deux mois. Il a prévenu que tout manquement ou absence de progrès visibles au terme de cette période serait considéré comme un échec et pourrait entraîner un remaniement ministériel.
