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Guinée : 334 victimes du massacre du 28 septembre 2009 indemnisées - Notre Afrik

Guinée : 334 victimes du massacre du 28 septembre 2009 indemnisées


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Selon le ministre de la Justice, cette décision reflète la volonté des autorités de permettre aux victimes d’entamer un processus de reconstruction, aussi bien sur le plan corporel que mental.

Plus de quinze ans après les violences sanglantes survenues au stade de Conakry, les autorités guinéennes ont entamé, mardi 13 mai, le versement des premières indemnisations aux victimes du massacre qui avait coûté la vie à au moins 156 personnes et blessé plusieurs centaines d’autres. L’événement s’était produit sous le régime de l’ancien dirigeant Moussa Dadis Camara (au pouvoir de 2008 à 2010).

Guinée : 334 victimes du massacre du 28 septembre 2009 indemnisées
ouverture du procès du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry

Lors d’une cérémonie officielle présidée par le ministre de la Justice, Yaya Kairaba Kaba, à Conakry, neuf victimes ont reçu des chèques d’indemnisation, dont les montants n’ont pas été rendus publics. Il s’agit du lancement d’un processus destiné à compenser 334 personnes, reconnues comme victimes par la justice guinéenne, selon un calendrier encore non précisé. « Je peux enfin pousser un ouf de soulagement. Pendant quinze ans, j’ai douté que ce jour arrive, mais aujourd’hui, c’est chose faite », confie Asmaou Diallo, présidente de l’Association des victimes, parents et amis du 28 septembre (Avipa), à l’Agence France-Presse.

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Un engagement pour réparer les traumatismes

Le ministre de la Justice qualifie cette décision de « tournant historique », soulignant qu’elle reflète la volonté du général Mamadi Doumbouya de permettre aux victimes de commencer un processus de guérison, tant sur le plan physique que psychologique. En mars 2025, le gouvernement avait annoncé avoir mobilisé 119 milliards de francs guinéens (soit environ 12 millions d’euros) pour financer ces indemnisations, avec des montants allant de 200 millions à 1,5 milliard de francs guinéens, selon la gravité des préjudices subis.

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Un épisode tragique de l’histoire guinéenne

Le 28 septembre 2009, des milliers de personnes s’étaient rassemblées dans un stade de Conakry pour protester pacifiquement contre la junte militaire. La manifestation fut réprimée dans le sang par les forces de sécurité. Selon une commission d’enquête internationale mandatée par les Nations unies, au moins 156 personnes furent tuées — parfois par balles, à la baïonnette ou à la machette — et des centaines blessées. On estime que 109 femmes furent violées, certaines en public. Des violences sexuelles et des actes de torture se sont poursuivis les jours suivants, visant notamment des détenus et des femmes séquestrées.

Lire : RCA : des ONG réclament justice pour des civils victimes de l’armée

Après des années d’attente, un procès très attendu s’est tenu en Guinée, aboutissant en août 2024 à la condamnation de huit accusés, dont Moussa Dadis Camara, pour leur rôle dans ces atrocités. L’ancien chef de la junte a été reconnu coupable de crimes contre l’humanité et condamné à la réclusion à perpétuité. Mais en mars 2025, il a été gracié par le général Doumbouya, une décision qui a provoqué un véritable tollé au sein de l’opposition et d’une partie de la société civile, qui y voient une insulte à la mémoire des victimes.

Notre Afrik avec AFP

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