Le Douala Tech Park, inauguré le jeudi 31 octobre 2024, en présence des représentants de Google Cloud, Amazon Web Services, Microsoft Azure et Dassault, envisage de mettre sur pied des Systèmes formation de pointe dans les technologies émergentes pour intégrer la chaîne de valeur mondiale.
Le jeudi 31 octobre 2024, au campus de l’Institut Universitaire JFN Hightech, situé dans la ville de Douala, au Cameroun, a été inauguré le Douala Tech Park, réalisé grâce à l’initiative du Camerounais Alphonse Nanfack. Cette cérémonie a rassemblé des représentants de grandes entreprises technologiques telles que Google Cloud, Amazon Web Services, Microsoft Azure et Dassault Systèmes. Alphonse Nanfack, président de JFN, a présenté ce parc comme le point de départ d’une ambition encore plus vaste. Dans son discours, il a mis en avant le rôle de ce parc dans la transformation économique et l’ouverture de nouvelles opportunités pour la jeunesse.
L’objectif est de former plus de 10 000 jeunes talents africains d’ici 2030 en leur offrant une éducation de qualité dans les technologies émergentes, leur permettant ainsi d’intégrer la chaîne de valeur mondiale. Selon le président de JFN, cette infrastructure vise à établir la ville de Douala comme un centre d’innovation capable de proposer des solutions adaptées aux besoins africains, en collaboration avec des entreprises de renommée internationale.
Le soutien des autorités
Le Professeur Magloire Ondoua, représentant du ministre de l’Enseignement Supérieur, a salué l’initiative d’Alphonse Nanfack et a assuré du soutien des autorités camerounaises. Il a souligné que le gouvernement considère ce projet comme une opportunité pour le Cameroun de créer de la richesse en développant des compétences technologiques localement. « Douala Tech Park est un moyen très subtil de créer des richesses à l’intérieur du territoire camerounais, sans grande dépense », affirme-t-il. Ce soutien va au-delà des frontières nationales.
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L’engagement de JFN est renforcé par des partenariats avec des acteurs mondiaux. Frédéric Douphy de Dassault Systèmes a exprimé son enthousiasme pour continuer cette collaboration, débutée il y a trois ans, en affirmant que l’éducation est le « meilleur chemin pour l’innovation et l’industrie ».
Le Douala Tech Park qui ne se limite pas seulement à etre des espaces de travail pour start-ups et entreprises technologiques vise également à former une nouvelle génération de Camerounais et d’Africains aux technologies avancées, en collaborant avec des institutions locales et internationales. Alphonse Nanfack a évoqué des réussites déjà concrètes, comme la sélection de trois étudiants de JFN par la NASA pour le programme ART 2024, illustrant ainsi l’excellence des compétences développées. A long terme, le JFN veut créer une « industrie de la connaissance », capable de faire évoluer l’économie camerounaise d’une dépendance aux matières premières vers une économie axée sur l’innovation. « Il est essentiel de promouvoir le made in Cameroun en intégrant les technologies au sein des entreprises et des administrations locales pour favoriser une croissance durable et autonome », explique Alphonse Nanfack.
Une nouvelle ère d’innovation
Grâce à cette infrastructure, JFN et ses alliés aspirent à prouver que le Cameroun peut occuper une position clé dans la transformation technologique sur le continent. « Le Douala Tech Park n’est pas qu’un simple bâtiment, mais le début d’une vision à la fois nationale et panafricaine », confie Alphonse Nanfack. Le park veut devenir un véritable centre d’attraction pour les talents technologiques et leur offrir des opportunités de participer à l’innovation mondiale tout en tirant parti des retombées.
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Lors de l’inauguration, Alphonse Nanfack a présenté ce projet comme le début d’une nouvelle ère pour l’innovation technologique au Cameroun. Le Douala Tech Park est bien plus qu’un simple lieu de formation ou un espace technologique ; il symbolise un projet de transformation ambitieux visant à positionner Douala comme un centre d’innovation attirant les meilleurs talents et plaçant le Cameroun sur la carte mondiale de l’innovation.
Sonia Feugap
