D’après une source parlementaire, le texte validé par l’Assemblée nationale doit désormais faire l’objet soit d’un référendum national, soit d’une seconde lecture à l’Assemblée, attendue le 2 novembre prochain.
L’Assemblée nationale de Djibouti a voté à l’unanimité, le dimanche 26 octobre, la suppression de la limite d’âge de 75 ans inscrite jusqu’ici dans la Constitution pour se porter candidat à l’élection présidentielle.
Jusqu’à présent, la Constitution du pays interdisait à toute personne âgée de plus de 75 ans de se présenter à la magistrature suprême. Cette disposition rendait incompatible une nouvelle candidature de M. Guelleh, aujourd’hui âgé de 77 ans. Cette modification ouvre désormais la voie à une possible sixième candidature du président Ismaïl Omar Guelleh, au pouvoir depuis 1999, lors du scrutin prévu en avril 2026.

Un vote unanime des parlementaires
Selon Dileita Mohamed Dileita, ancien Premier ministre et président de l’Assemblée nationale, les 65 députés présents ont voté à l’unanimité pour l’amendement constitutionnel. Le texte doit désormais faire l’objet soit d’un référendum national, soit d’une seconde lecture à l’Assemblée, attendue le 2 novembre prochain, d’après une source parlementaire citée par l’AFP.
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Le président djiboutien n’a pas encore confirmé s’il souhaitait briguer un nouveau mandat. Lors d’une interview accordée en mai au magazine Jeune Afrique, il avait refusé de répondre clairement à cette question, déclarant simplement que « je ne répondrai pas à cette question. Tout ce que je peux vous dire, c’est que j’aime trop mon pays pour l’embarquer dans une aventure irresponsable et être la cause de divisions ».
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Ancienne colonie française devenue indépendante en 1977, Djibouti demeure l’un des pays les plus stables de la région, malgré les tensions qui secouent ses voisins. Sa position géographique, au carrefour de la mer Rouge et du golfe d’Aden, en fait un point d’intérêt stratégique pour les grandes puissances mondiales.
Notre Afrik avec AFP







