D’après le ministère de l’Environnement, l’incident est survenu au cours d’un essai de déchargement de pétrole brut léger effectué sur un site de la Société ivoirienne de raffinage (SIR), à Vridi, dans la zone portuaire d’Abidjan.
Un déversement accidentel de produits pétroliers survenu samedi soir en périphérie d’Abidjan a conduit les autorités ivoiriennes à restreindre l’accès et à interdire la baignade sur plusieurs plages touristiques du littoral. L’annonce a été faite mardi 30 décembre par les autorités compétentes.
Une opération technique à l’origine de la pollution
Selon le ministère de l’Environnement, l’incident s’est produit lors d’un test de déchargement de pétrole brut léger sur un site de la Société ivoirienne de raffinage (SIR) à Vridi, dans la zone portuaire d’Abidjan. Cet incident a provoqué une pollution partielle de certaines plages avoisinantes, notamment celle de Grand-Bassam, station balnéaire très prisée.
Par mesure de précaution, les autorités ont décidé de restreindre temporairement l’accès aux plages concernées. Les activités de baignade, de pêche et de loisirs nautiques y sont suspendues jusqu’à nouvel ordre. Le ministère de l’Environnement précise toutefois qu’aucun impact sur la santé humaine n’a été signalé à ce stade.
Une pollution marine jugée importante
D’après l’Agence ivoirienne de presse, le préfet de Grand-Bassam s’est rendu sur les lieux lundi et a constaté une importante pollution marine. Une vaste souillure noirâtre était visible, s’étendant à perte de vue à la surface de la mer.
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Mardi matin, un photographe de l’AFP a observé des opérations de nettoyage sur la plage de Mondoukou. Si peu de traces visibles de pollution subsistaient, une forte odeur d’essence persistait dans l’air. Des agents équipés de bottes en caoutchouc et de masques de protection procédaient au ramassage du sable contaminé, placé dans de grands sacs.
Des mesures d’urgence et une enquête ouverte
Les autorités ont annoncé l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les responsabilités. Elles assurent avoir rapidement mis en place des mesures pour contenir l’incident, notamment l’installation de barrages flottants et le déploiement d’équipes spécialisées chargées de la récupération des hydrocarbures.
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Cet incident ravive le traumatisme lié à l’affaire du Probo Koala. En août 2006, ce cargo affrété par la société Trafigura avait déversé à Abidjan plus de 500 m³ de déchets hautement toxiques issus d’hydrocarbures. Le drame avait causé la mort d’au moins 17 personnes et l’intoxication de dizaines de milliers d’autres.
Notre Afrik avec AFP
