Walk of Fame : Angélique Kidjo rejoint les légendes à Hollywood

Cette récompense fait de la chanteuse béninoise la première musicienne africaine à recevoir cet honneur, après l’actrice kényane Lupita Nyong’o, la Sud-Africaine Charlize Theron.

L’artiste béninoise Angélique Kidjo s’apprête à inscrire son nom dans l’histoire en devenant la première chanteuse africaine à obtenir une étoile sur le Hollywood Walk of Fame. Elle est également la quatrième personnalité du continent à recevoir cet honneur, après l’actrice kényane Lupita Nyong’o, la Sud-Africaine Charlize Theron, et le Britannique d’origine sud-africaine Basil Rathbone.

La nouvelle a été dévoilée le mercredi 2 juillet, lors d’une conférence de presse organisée par la Chambre de commerce de Hollywood, qui présentait la promotion 2026 du Walk of Fame. Cette sélection comprend 35 figures emblématiques issues des univers de la musique, du cinéma, de la télévision, du théâtre et du sport. « Nous sommes fiers de célébrer ces 35 talents exceptionnels qui ont marqué l’industrie du divertissement », a déclaré Peter Roth, président du comité de sélection et ancien PDG de Warner Bros Television. La date de la cérémonie de dévoilement de l’étoile d’Angélique Kidjo n’a pas encore été communiquée. Quelques jours avant cette annonce, la chanteuse électrisait déjà le public lors du Festival de Jazz de La Défense, en région parisienne.

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Un parcours musical ancré en Afrique

Née le 14 juillet 1960 à Ouidah, au Bénin, Angélique Kidjo s’est initiée dès son plus jeune âge à la musique, la danse et le théâtre, participant dès six ans à des tournées en Afrique de l’Ouest avec la troupe dirigée par sa mère. À onze ans, elle rejoint le Kidjo Brothers Band, où elle s’ouvre au jazz, gospel, soul, rhythm and blues et musiques latines.

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Elle entame sa carrière professionnelle à la radio en 1979, ce qui l’amène à rencontrer le producteur Ekambi Brillant et à enregistrer son premier succès, « Pretty », à Paris en 1980. En 1983, elle s’installe en France pour relancer sa carrière musicale, étudie le chant classique, et intègre le groupe de jazz-funk Pili-Pili avec lequel elle enregistre plusieurs albums.

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Une carrière internationale et engagée

En 1991, l’album « Logozo » marque un tournant et propulse Angélique Kidjo sur la scène internationale. Elle se produit au Japon, en Australie et aux États-Unis dès l’année suivante. En 1994, elle revient avec l’album « Aye », poursuivant ses explorations musicales entre traditions africaines, jazz, musiques caribéennes et brésiliennes. Récompensée cinq fois aux Grammy Awards, dont le premier en 2007 pour « Djin Djin », elle collabore avec de grands noms de la scène mondiale comme Carlos Santana, Alicia Keys, Ibrahim Maalouf, Yemi Alade, Burna Boy, Davido, entre autres. Au-delà de sa carrière musicale, Angélique Kidjo est une militante engagée. Ambassadrice de bonne volonté de l’Unicef depuis 2002, elle œuvre pour les droits des enfants, l’éducation des filles, et les causes humanitaires en Afrique.