Une période transitoire d’une année a été instaurée pour donner aux pays le temps de s’ajuster à cette réforme, notamment en révisant leurs budgets et leur cadre législatif.
Les ministres des transports aériens des États membres de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) se sont réunis à Lomé, au Togo, pour discuter des solutions aux défis persistants liés aux coûts élevés du transport aérien et pour renforcer la sécurité aérienne régionale. L’objectif de cette rencontre ministérielle était de rendre les voyages aériens plus abordables, sûrs et efficaces, tout en favorisant une intégration économique accrue au sein de la région. Parmi les décisions clés de cette réunion, la réduction de 25 % des redevances passagers et sécurité a été mise en avant.
Les ministres présents à cette rencontre
Ce projet de réforme vise à rationaliser les frais tout en maintenant les standards de sécurité élevés. Tous les États membres de la Cedeao vont devoir mettre en œuvre ces mesures d’ici le 1er janvier 2026. Une période de transition d’un an a été prévue pour permettre aux pays de s’adapter à ces changements, notamment en ajustant leurs budgets et leurs législations.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Les débats ont porté sur l’élaboration de politiques communes visant à réduire les coûts des billets d’avion en Afrique de l’Ouest, où les taxes et redevances représentent près de 50 % du prix total d’un billet. Cette situation place la région parmi les zones les plus chères au monde en termes de transport aérien. Les ministres ont décidé d’harmoniser ces taxes et redevances en suivant les normes internationales définies par l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI). Ils ont approuvé un règlement régional qui met en place des normes communes en matière de sécurité aérienne et de tarifs, dans le cadre des directives issues du Sommet des Chefs d’État de la Cedeao de juillet 2024.
Sécurité aérienne et intégration économique
S’adressant aux participants, Sédiko Douka, Commissaire de la Cedeao chargé des infrastructures, de l’énergie et de la digitalisation, a souligné que les coûts prohibitifs du transport aérien en Afrique de l’Ouest freinent le commerce intra-régional et l’intégration économique. Il a insisté sur la nécessité d’aligner les taxes aériennes sur les normes internationales afin de rendre les voyages aériens plus compétitifs et accessibles. L’honorable Sani Yaya, ministre des Travaux publics et des Infrastructures du Togo, a également mis en avant l’importance de la coopération régionale. Selon lui, l’harmonisation des redevances et le renforcement des mesures de sécurité sont essentiels pour attirer des investissements, dynamiser le tourisme et renforcer les échanges économiques entre les pays de la Cedeao.
Lire : Cedeao : Alassane Ouattara appelle à accélérer l’adoption de l’Eco
En plus de la réduction des taxes, la Cedeao prévoit la mise en place de mécanismes de soutien pour les compagnies aériennes de la région. Un Comité de surveillance régional va être créé pour superviser la mise en œuvre des décisions, tandis que des projets d’infrastructures, comme la création d’une société régionale de leasing d’avions et d’un centre régional de maintenance, viseront à réduire les coûts pour les opérateurs aériens. Les ministres ont également évoqué la possibilité d’indemniser les passagers en cas de retards prolongés, afin d’améliorer la qualité du service. Ces réformes, qui devraient être formalisées lors du prochain Conseil des Ministres et du Sommet des Chefs d’État de la Cedeao en décembre 2024, sont vues comme un levier essentiel pour transformer le secteur du transport aérien en un moteur de croissance économique et de coopération régionale.
Notre Afrik
L’économiste camerounais incarne l’espoir et la détermination nécessaires pour voir l’afrique jouer un rôle majeur sur la scène mondiale. né au cameroun, le docteur albert zeufack a su, dès ses débuts, se démarquer par son intelligence et sa passion pour l’économie. après des études supérieures en analyse et politiques économiques à l’université de yaoundé, il...
Les projections estiment qu’au cours de la prochaine décennie, la partie subsaharienne va devoir investir entre 30 et 50 milliards de dollars américains chaque année pour s’adapter. dans son rapport sur l’état du climat en afrique pour 2023, l’organisation météorologique mondiale (omm) tire la sonnette d’alarme. les impacts du changement climatique en afrique sont alarmants,...
Avec une nouvelle notation « b- » accompagnée d’une perspective stable de la part de fitch ratings, le tchad confirme ses avancées économiques et politiques récentes. le tchad avance. au cœur d’une région marquée par l’instabilité, le pays s’efforce de renforcer sa résilience économique et de bâtir une base solide pour son avenir. cette volonté...
Selon le rapport du fmi, en janvier 2024, les créances de ces institutions envers l’état représentaient 22,9 % des actifs totaux du secteur. au cours des cinq dernières années, le secteur bancaire togolais a diminué d’environ 29 % son exposition à la dette publique. cette information provient d’une note du fonds monétaire international (fmi), publiée...