Les autorités maliennes ont ordonné le 15 avril, la fermeture du siège de l’entreprise minière à Bamako, intensifiant ainsi le conflit fiscal avec l’entreprise.
Ce différend, qui dure depuis plusieurs mois, a commencé après l’introduction du nouveau code minier en 2023 et s’est aggravé en janvier dernier avec la saisie de près de trois tonnes d’or, évaluées à 245 millions de dollars, accusant l’entreprise de ne pas respecter ses obligations fiscales.
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Tensions internes et redéploiement des équipes
Malgré un accord signé en février entre l’État malien et Barrick Gold, qui prévoyait le paiement de 275 milliards de francs CFA (environ 438 millions de dollars) par la société, le climat reste tendu. Cet accord devait permettre la libération d’employés, le retour de l’or saisi, et la reprise des activités de la compagnie. Toutefois, Barrick affirme que des obstacles internes au sein du gouvernement malien, dus à des enjeux politiques et personnels, ralentissent la mise en œuvre de cet accord. Le gouvernement malien, pour sa part, n’a pas communiqué officiellement sur la fermeture ni sur les obstacles évoqués.
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Bien que la fermeture des bureaux à Bamako n’affecte pas directement les activités de Barrick dans la mine de Loulo-Gounkoto, située dans l’ouest du pays, celle-ci est en arrêt depuis mi-janvier. En conséquence, Barrick a commencé à redéployer une partie de son personnel vers d’autres sites, notamment en République Démocratique du Congo, où la société opère la mine de Kibali. À ce jour, environ 40 agents maliens ont été transférés, et jusqu’à une centaine pourraient suivre dans les semaines à venir.
Un nationalisme des ressources en Afrique de l’Ouest
Cette situation s’inscrit dans un contexte plus large de nationalisme des ressources en Afrique de l’Ouest, où de plus en plus de pays cherchent à maximiser leurs revenus issus des ressources naturelles.
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Le Mali, dirigé par un gouvernement de transition suite aux coups d’État de 2020 et 2021, adopte une politique de souveraineté économique renforcée, notamment dans le secteur minier. Cependant, aucun progrès concret n’a été annoncé pour résoudre ce différend, soulignant les tensions politiques et économiques qui freinent l’attractivité du pays pour les investisseurs internationaux.
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