Dans un discours, le chef d’État a exprimé le souhait de voir cette monnaie commune circuler au plus tard en 2026.
Lors de la première rencontre du partenariat stratégique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a exhorté les pays de la Cedeao à intensifier leurs efforts pour l’établissement de l’ECO, la monnaie unique de la sous-région. Dans son discours, il a souligné l’importance d’une collaboration étroite entre les deux nations et les autres pays de la région pour accélérer les réformes nécessaires et mettre en œuvre des politiques de convergence. « Cela permettra l’émergence de l’ECO, la monnaie unique que les populations d’Afrique de l’Ouest attendent depuis longtemps », a-t-il déclaré.
Rencontre du partenariat stratégique entre la Côte d’Ivoire et le Ghana
Selon des médias locaux, Ouattara a exprimé le souhait que le processus de mise en place de la monnaie unique soit achevé « au plus tard en 2026 ». Il a également mentionné que la Côte d’Ivoire est prête à respecter les exigences de convergence dès 2025. Ces commentaires interviennent alors que des démarches institutionnelles se poursuivent pour garantir l’adoption définitive de l’ECO comme monnaie de la sous-région d’ici 2027. Initialement, les pays de la Cedeao avaient prévu de lancer leur monnaie unique en 2027, mais avec la stabilisation progressive de l’économie nigériane, il est essentiel de renforcer le consensus entre les nations.
Progrès et défis dans la zone monétaire Ouest-Africaine
Une réunion clé s’est tenue le 20 septembre 2024 à Conakry, réunissant les ministres des Finances et les responsables de banques centrales de la Zone monétaire ouest-africaine (ZMAO). Le Communiqué final de cette rencontre a révélé qu’il reste des efforts à fournir pour harmoniser les positions des différents acteurs. Le projet de monnaie unique doit naviguer entre des pays ayant des niveaux économiques variés, avec le Nigéria en tête, suivi par le Ghana et l’UEMOA, qui constitue une zone monétaire unifiée.
Lire : Finance : la Bceao confirme son appui à l’établissement de l’ECO
Il est également important de noter que d’autres pays, comme la Gambie, le Libéria, la Sierra Leone et la Guinée Conakry, affichent des niveaux de conformité encore éloignés des critères de convergence. Plus récemment, la situation s’est compliquée avec le Burkina Faso, le Mali et le Niger, qui, bien qu’étant membres de l’UEMOA, ont décidé de quitter unilatéralement la Cedeao pour former une nouvelle entité appelée l’Alliance des États du Sahel.
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