Ce projet s’inscrit dans une volonté de ce pays d’Afrique de l’Ouest d’obtenir une plus grande part de ses revenus à partir de ses ressources naturelles.
À l’instar de ses voisins, le Mali et le Niger, le Burkina Faso cherche à avoir un contrôle plus important sur ses richesses et a révisé son code minier l’année dernière. Une nouvelle société minière d’État, la Société de Participation Minière du Burkina (SOPAMIB), a été créée dans ce cadre.
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Dans ce contexte, SOPAMIB a déjà pris le contrôle de deux mines d’or industrielles, Boungou et Wahgnion, auparavant détenues par Endeavour Mining. Cet accord a été finalisé à la fin de l’année dernière. Le Premier ministre, Jean-Emmanuel Ouédraogo, a annoncé que le gouvernement prévoit d’étendre ce processus. « La SOPAMIB a déjà récupéré deux mines industrielles, et cela va continuer », a-t-il déclaré dans un discours diffusé à la télévision nationale.
Réformes et impacts économiques pour le Burkina Faso
Les réformes entreprises dans le secteur minier ont suscité des inquiétudes parmi les investisseurs. Toutefois, le gouvernement militaire du Burkina Faso justifie ces changements comme étant nécessaires pour maximiser les revenus issus de ses vastes réserves d’or et pour relancer une économie frappée par l’insécurité. En 2023, le pays a produit plus de 57 tonnes d’or, un secteur clé pour son développement économique.
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Le Burkina Faso bénéficie d’une hausse significative des prix de l’or, qui ont augmenté de plus de 25 % cette année, notamment en raison de l’instabilité géopolitique et des politiques commerciales erratiques du président américain Donald Trump. Des sociétés minières internationales comme IAMGOLD et West African Resources Ltd y opèrent. Le nouveau code minier met l’accent sur l’expertise nationale et les fournisseurs locaux, marquant ainsi un tournant dans la gestion des ressources minières du pays.
Un changement de cap diplomatique et économique
Les relations du Burkina Faso avec ses alliés occidentaux se sont tendues après que l’armée a pris le pouvoir à la suite de deux coups d’État en 2022. Le pays s’est tourné vers la Russie pour la sécurité et la coopération économique. En témoigne la licence d’exploitation minière industrielle récemment accordée à la société minière russe Nordgold pour un projet aurifère dans la province de Kourweogo, dans la région du Plateau-Centre.
Lire : Burkina Faso : Nordgold décroche une concession minière pour un projet aurifère
Le gouvernement burkinabé met également en avant les succès des initiatives minières contrôlées par l’État. La Société nationale des substances précieuses a collecté plus de huit tonnes d’or en 2024 et a dépassé les 11 tonnes au premier trimestre de cette année, principalement en provenance de sources artisanales. Le pays est également en train de constituer une réserve nationale d’or pour la première fois de son histoire, afin de maximiser les bénéfices pour la population.
« Nous devrions voir davantage les avantages de l’exploitation minière au Burkina Faso, et pas seulement les conséquences que subit la population », a ajouté M. Ouédraogo.
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