Le président Faure Gnassingbé, au pouvoir depuis 2005, demeure dominant ; son parti, l’Union pour la République (Unir), a remporté les législatives de 2024 avec 108 sièges sur 113.
Ce samedi 15 février, le Togo va tenir ses premières élections sénatoriales. Ces élections marquent l’entrée en vigueur de la nouvelle Constitution adoptée l’année dernière. Le Sénat, composé de 61 membres, sera constitué de 41 sénateurs élus au suffrage indirect par les conseillers régionaux et municipaux, tandis que 20 autres vont être nommés par le président du Conseil des ministres. Ces élections continuent de susciter des critiques au sein de l’opposition.
élections législatives au Togo du 29 avril 2024
La nouvelle Constitution, adoptée en avril dernier, transforme le système politique en instaurant un régime parlementaire. Désormais, le président de la République n’aura qu’un rôle honorifique. Le pouvoir effectif va être exercé par un président du Conseil, qui va être le leader du parti majoritaire à l’Assemblée nationale. Le président Faure Gnassingbé, en poste depuis 2005 après son père, reste ainsi en position de domination, son parti, l’Union pour la République (Unir), ayant remporté largement les élections législatives de 2024 avec 108 sièges sur 113. Bien que l’opposition ait dénoncé des « fraudes massives » et des irrégularités électorales, la contestation est restée sans grande portée.
Téléchargez l’application pour ne rien rater de l’actualité
Critiques de l’opposition et de la société civile
L’opposition et la société civile critiquent vivement la nouvelle Constitution, la qualifiant de moyen pour Faure Gnassingbé de prolonger son pouvoir au-delà de 2025, année où son précédent mandat aurait dû prendre fin. Le camp présidentiel, quant à lui, soutient que cette révision vise à renforcer la représentativité et à décentraliser le pouvoir. Selon Mazamesso Wella, chercheur en droit public à l’Université de Lomé, le Sénat permettra une meilleure participation des citoyens aux affaires politiques, notamment en renforçant la décentralisation.
📣 Ne manquez plus rien de l’actualité africaine en direct sur notre chaîne WHATSAPP
Des élections boycottées par l’opposition
Pour ce premier scrutin sénatorial, 89 candidats sont en lice pour les 41 sièges. Cependant, plusieurs partis de l’opposition, dont l’Alliance nationale pour le changement (ANC), les Forces démocratiques pour la République (FDR) et la Dynamique pour la majorité du peuple (DMP), ont choisi de boycotter les élections, les qualifiant de « processus antidémocratique » et dénonçant des fraudes électorales massives. Le FDR a affirmé que le Sénat serait une « institution budgétivore », alors que les régions et communes manquent de moyens pour satisfaire les besoins essentiels de la population.
Lire : Guinée-Bissau : la Cour suprême confirme la fin du mandat présidentiel en septembre 2025
Malgré le boycott des grands partis d’opposition, des petits partis, dont l’Alliance des démocrates pour le développement intégral (ADDI), participeront au scrutin. Les médias étrangers, quant à eux, n’ont pas obtenu d’accréditations pour couvrir ces élections, comme ce fut le cas lors des précédents scrutins. Une fois le Sénat constitué, Faure Gnassingbé pourra être officiellement désigné président du Conseil, et les députés et sénateurs éliront un président de la République sans pouvoirs réels.
Notre Afrik avec AFP
Il y a deux ans, cette annonce avait été faite par le président américain joe biden. aujourd’hui, l’administration biden-harris présente une proposition concrète. jeudi, les états-unis ont déclaré leur appui à l’établissement de deux sièges permanents pour des pays africains au conseil de sécurité de l’onu. c’est l’ambassadrice américaine auprès de l’onu linda thomas-greenfield qui...
Après l’interdiction de l’opposition à se mouvoir librement, la junte au pouvoir prend cette autre mesure visant à les rendre quasi inexistants. le gouvernement malien à travers la haute autorité de la communication (hac) invite les médias (radios, télés, journaux écrits et en ligne) à arrêter toute diffusion et publication des activités des partis politiques...
La décision a été adoptée ce lundi 12 mai par le conseil national de la transition avec 130 voix favorables, 2 contre et aucune abstention. à bamako, ce lundi 12 mai 2025, le conseil national de la transition (cnt) a voté en séance plénière la suppression des partis politiques (loi n° 05-047) et le statut...
L’annonce est faite ce mercredi 18 août dans une lettre que l’un de ses avocats, me gisèle eyue békalé, a attesté l’authenticité. un an après le coup d’état qui a mis fin à son mandat, ali bongo ondimba rompt le silence. dans une lettre adressée au peuple gabonais, l’ancien président annonce son retrait définitif de...